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Test Metallica : Through the Never Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Le film dispose d'un montage superbe qui mixe artistiquement 90% de spectacle avec 10% de film d'aventure, dont le héros est le jeune Trip, un jeune roadie du groupe, envoyé en mission pendant le concert pour retrouver un objet capital en dehors du stade.

La première évaluation va classiquement vers les qualités plastiques du film 3D : la palette colorimétrique se montre efficace, les noirs sont profonds à souhait, les contrastes souvent diaboliques, et la luminosité, contextuellement peu intense s'agissant d'un concert, de nuit par définition.

On s'attache maintenant à retranscrire le spectacle du point de vue de la profondeur 3D. Les premières minutes d'introduction, en dehors du stade, mettant en scène notamment l'arrivée théâtralisée de protagonistes sur les lieux du concert, et dans les coursives envahies de techniciens, montrent immédiatement une profondeur 3D de bon niveau. 

La suite du visionnage dévoile le début du concert, et affiche un montage d'une qualité technique incroyable. La mise en scène superbe permet d'enchainer toutes les formes de points de vues, travellings, panoramiques, rotations, plans larges, dynamiques, fixes, semi-larges ou rapprochés.

Globalement la profondeur 3D se montre d'une intensité solide, et de bonne qualité sur l'ensemble du spectacle. Les plans larges permettent souvent de se projeter littéralement au cœur de cette scène musicale délirante, et disposent souvent d'arrière-plans nets et aux horizons dégagés.

Même si la profondeur 3D impressionne dans cet environnement majoritairement sombre, on dénote quelques plans ponctuels où la notion de flou réapparait et vient dégrader légèrement l'efficacité de la profondeur 3D.

En fait l'obscurité se montre être en pratique une vraie nuisance pour le détachement 3D, plutôt que sur la profondeur 3D qui s'en tire néanmoins haut la main sur la durée. En effet, le noir ambiant a souvent tendance à générer des contours approximatifs sur les spectateurs, les objets de décors ou les membres du groupe, ce qui fait que le détachement 3D n'est pas aussi impressionnant qu'espéré.

La perception 3D des distances entre les éléments est donc par moment amoindrie par le manque de lisibilité, de même que les nombreux fumigènes n'aident pas par moment à positionner parfaitement les éléments au sein de la scène.

Loin d'être une généralité, on note aussi un ensemble de séquences où la profondeur 3D et le détachement sont de très bons niveaux, et à de rares occasions excellents même !

Les séquences d'aventure avec le jeune Trip disposent d'une mise en scène 3D très efficace, et s'intègrent parfaitement au spectacle, spectacle qui lui aussi est animé régulièrement par des événements scriptés de grandes ampleurs (attaques aériennes simulées, catastrophe naturelle etc...). Par contre les quelques séquences oniriques sous l'eau n'apportent pas grand chose en terme de 3D, car pas ou très peu d'effets de profondeur.

Au final un profondeur 3D de bon niveau, et un détachement 3D qui souffre ponctuellement dans les environnements les moins exposés, rien de surprenant, mais cela mérite d'être mentionné car pris dans un autre contexte de luminosité, ce film avait la matière et la captation pour aller chercher l'excellence.

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jeudi, janvier 30, 2014


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