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Meilleurs Blu-ray 3D jaillissements 2013 inclus : 12e place




12ème : PACIFIC RIM 3D




Tableau des évaluations techniques "Jaillissements" 3D :
DébordementsJaillissements
permanents
Jaillissements
permanents
Jaillissements
permanents
ProjectionsProjectionsNote totale
Note débordementsNb de jaillissements
permanents
Intensité moyenneIntensité maximaleNb de projectionsQualité moyenne
5/55/54,5/54,5/53/53/525/30
>>>Voir le glossaire technique 3D<<<

Jaillissements :
Après avoir décortiqué l'expérience 3D sur le registre de la profondeur 3D, il est l'heure maintenant de partager avec vous celle concernant les effets de jaillissements 3D.

Pour être franc, la mise en scène du registre des jaillissements suit exactement le même schéma que pour la profondeur 3D : les 3 premières minutes mettent définitivement KO.

En effet, dans ces premières minutes, on se prend un cocktail d'une rare intensité sur la gamme, avec un échantillon des meilleurs effets 3D du genre, incarnés en particulier par d'innombrables effets de jaillissements permanents.

Ainsi de nombreux éléments de décors se mettent à s'étendre de 1m, voire même 1m50 hors du mur de projection, auxquels s'ajoutent de magnifiques effets de jaillissements d'éléments météo hors du mur : on commence les 30 premières secondes avec un travelling dans l'espace au travers de milliers de particules stellaires à faire rougir le dernier Star Trek 3D, puis on enchaine sur des échantillons de jaillissements superbes de pluie, puis de braise incandescente.

Même pas 3 minutes que le film a commencé, et on a assisté à un condensé 3D de haut vol, avec une narration qui propose des séquences qui semblent extraites des 3 meilleures minutes d'un Cloverfield ! Autant dire que l'entrée en matière est brutale, mais jouissive ! Le film n'a pas d'autres choix par la suite que de faire honneur au début et assurer la transition.

On continue 1 heure de narration, et se retrouvant à mi-parcours, quel est à ce moment notre état d'esprit ? Grosse déception, ou poursuite de jubilation ? La 2e proposition semble plutôt adéquat !

En effet le festival continue sur la durée, avec toujours un positionnement clairement fort et marqué du film sur les jaillissements permanents.

Cela signifie que les cadrages sont toujours aux petits oignons pour permettre aux personnages, robots, objets et éléments de décors de sortir régulièrement hors du mur de projection : des mains, bras, bustes positionnés parfois en premier plans à plus de 2m devant l'écran, des objets pointés vers le canapé, de nombreuses occasions sont saisies dans le film d'étendre les éléments très naturellement vers le canapé.

On appréciera aussi de trouver de manière systématique pendant tout le film l'affichage à plus de 1m hors du mur de chaque panneau de contrôle holographique 3D dans les salles de commandes, avec un rendu 3D similaire à ceux d'Avatar 3D ou de Avengers 3D.

Un autre élément est surexploité pour notre grand plaisir : les effets de lens-flares placés régulièrement à plus de 2m hors du mur, constituant un effet visuel 3D vraiment excellent.

Par ailleurs le film nous entraine tour à tour dans une grande variété d'environnements : les séquences sous l'eau sont énormes, car on  a d'innombrables effets de particules, vagues et bulles qui flottent au milieu de la pièce.

Idem pour les séquences dans les airs avec du jaillissement permanent de fumée et masse nuageuse volumétrique.

A côté de cela, on trouvera dans les séquences de combats terrestres de nombreux plans où le sol s'étire fortement en jaillissement permanent, allant parfois atteindre le milieu de la pièce.

Mais puisque le film a opté pour une exploitation parfaite des effets de jaillissements permanents, qui sont pour rappel, les effets 3D les plus esthétiques et immersifs que l'on peut espérer dans un film (puisqu'ils ont la capacité d'étirer virtuellement et de manière durable la scène jusque dans la pièce, donnant cette illusion par exemple qu'il neige dans votre salle), il est normal que celui-ci mette en scène une quantité hallucinante d'effets de jaillissements de particules sur 2H20.

Autant le dire tout de suite, aucun autre film à date ne propose en quantité autant de jaillissements permanents de pluie, de gouttes d'eau, de vagues, de flocons de neige, de particules de braise, de sang d'alien, affichés en plein milieu de la pièce. A vue de nez on aurait presque envie de dire qu'il y a presque 45 minutes de séquences (narratives ou de combat) sous la pluie + neige ou eau.

Les séquences de pluie sont magistrales, et donnent un réalisme 3D incroyable aux scènes de combat. Que dire également des longues scènes de combat sous l'eau ? Un régal artistique 3D, avec par moment la sensation de se retrouver dans un bon vieux documentaire 3D sous-marin, avec l'illusion que la pièce est immergée dans l'eau.

Enfin dans le registre du parfait pinailleur, on pourra reprocher que lors des nombreux jaillissements permanents de bustes en premier plan, parfois à plus de 2m, on n'échappe pas tout d'abord aux windows conflict (normal), mais aussi que souvent ceux-ci se montrent un peu floutés. Ça nous rappelle d'ailleurs le même syndrome dans Titanic 3D, où les bustes de premier plans lors des dialogues étaient souvent plaçés pratiquement au milieu de la pièce, mais en mode complétement flouté. Rien de foncièrement grave, car l’œil est souvent ailleurs dans ces moments là. 

Vous l'avez compris, le spectacle est quasi complet sur les jaillissements, il manque juste un peu d'effets de projection 3D (on ne trouve que quelques rares séquences de projection d'eau et de débris) pour parachever ce contenu final de grande qualité !

>VOIR LE TEST 3D COMPLET




jeudi, janvier 23, 2014


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