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Test Sex and Zen Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Bilan 3D :  
Estampillée 1ère production érotique made in Hong Kong, ce Sex and Zen a tout d'abord connu un succès énorme lors de sa sortie asiatique avec 300.000 dollars de revenus d'exploitation dès le 1er jour de sortie en salles. Que vaut vraiment cette production, captée en 3D native de surcroit au moyen de jolies caméras Red One (4K) ? Son rendu 3D se montre très plaisant à l'usage, aussi bien niveau profondeur 3D que jaillissements 3D. Pourtant en y regardant de plus près, on constate quand même quelques disparités significatives lors du visionnage de ce conte érotique au scénario complétement loufoque et improbable. En effet la profondeur 3D est sensée montrer l'exemple avec une captation en 3D native, et elle le fait plutôt bien, mais exclusivement sur les plans larges et les vues d'ensemble à l'intérieur des pièces (le film se déroulant à 95% en environnement intérieur). Lors de ces séquences qui constituent la moitié du film, on apprécie une très bonne profondeur 3D (voire même excellente), un excellent détachement 3D entre les éléments, objets de décors et personnages. Par contre dès que la caméra se rapproche de ses sujets (thème érotique oblige) le flous s'abat violemment sur les arrière-plans et détruit ponctuellement tout le travail fait sur les perspectives et la profondeur 3D. De plus on trouvera étrangement par moment quelques bugs visuels de positionnement 3D (un élément en arrière-plan qui semble s'afficher devant un autre élément supposé plus proche du spectateur), tout comme on constatera à quelques occasions des petits artefacts lumineux, avec des problèmes de reflets sur des surfaces brillantes, reflets affichés sur un œil mais pas sur l'autre (un peu gênant quand même !) Quid des jaillissements ? Un joli spectacle 3D bien intégré à la narration, avec tout d'abord de nombreux jaillissements permanents d'éléments de décors et d'objets à plus de 1m50 hors du mur (lampes, meubles etc...) et plus rarement de bustes de personnages. En complément on trouve une quantité impressionnante d'effets de projections 3D ajoutés en postprod avec du sang, de l'eau projetés vers la caméra, des débris et autres éclats dirigés vers le spectateur, des lancers de couteaux avec des sorties d'écran de plus de 3m, des balles de canons affichées au milieu de la pièce en slow motion...Oui cela vous surprend dans un film érotique ? Effectivement le scénario abracadabrantesque de ce film permet d'insérer toutes sortes de séquences déjantées au 3e degré. On regrettera juste que la qualité des ces SFX 3D manque un peu de réalisme ! Au final un contenu 3D qui a frôlé le 3,5/5 en note finale 3D à cause de ses quelques disparités visuelles, mais qui grâce à un socle solide issu de sa captation en 3D native, décroche tout de même le 4/5. Un film délirant (souvent débile même) à ne pas mettre entre toutes les mains !
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Un effet de profondeur 3D bon dans l'ensemble et excellent lors des vues d'ensemble et plans larges
Un très bon détachement 3D
De nombreux effets de projections de sang, eau, débris, balles, lancers de couteaux vers le spectateur
De nombreux effets de jaillissements permanents (éléments de décors, armes, brume et vapeur volumétrique à 1m50 hors du mur)
Le format en 1.78
 
L'effet de profondeur 3D qui chute fortement lors des plans rapprochés
l'abus de flou lors des zooms et plans semi-larges
La non-exploitation des jaillissements permanents pour faire sortir généreusement les modèles féminins à plus de 2m hors du mur (on n'est pas dans Pin-up 3D : dommage !)






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vendredi, décembre 13, 2013


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