Test IMAX Space Junk 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Le premier coup d’œil va vers les caractéristiques techniques de l’image : noirs assez profonds dans l’ensemble, palette colorimétrique efficace, luminosité agréable, avec toutefois des contrastes un peu légers par moment : c’est pas mal mais IMAX nous a habitué à un peu mieux en général.
On se penche ensuite sur l’effet de profondeur 3D : il est plutôt satisfaisant sur la durée de ce court documentaire (37 minutes), avec par contre quelques variations d’intensité en fonction des types d’environnements et séquences montrés.
On relève 2 types de séquences : les séquences captées en 3D native sur le sol de notre planète, et des séquences 100% CGI pour les restitutions des enjeux dans l’espace (80% du documentaire).
Le documentaire commence d’ailleurs avec des images réelles et des travellings et vues panoramiques de hauteur axés sur un hélicoptère : première déception, ces plans semblent bien plats et ne dégagent pas du tout l’effet de hauteur, profondeur et volume 3D attendus !
Heureusement que cette petite déconvenue restera très ponctuelle dans le documentaire car on vraiment l’impression à ce moment de regarder un contenu 2D. Étrangement, on a droit ensuite à une vue au sol sur l’hélicoptère qui va atterrir et là par contre c’est vraiment la claque sur la profondeur 3D et le détachement entre les éléments : enfin une qualité IMAX.
On enchaine ensuite sur le cœur de ce documentaire : les images de synthèse dans l’espace, en particulier sur l’atmosphère et la stratosphère et les nombreux déchets modernes qui y flottent.
La profondeur 3D est plutôt bonne dans l’ensemble, même si l’horizon en CGI se montre simplifié à l’extrême et manque d’engendrer toute la spatialisation 3D qu’on aurait pu en retirer : une belle scène 3D sur une toile de fond noir, même rehaussée d’un bon détachement 3D échouera souvent à créer une impression de volume et distance 3D grisante !
On appréciera néanmoins de nombreux plans avec une profondeur 3D très satisfaisante entre les différents engins spatiaux et les débris spatiaux qui sont très bien mis en scène : la perception des distances entre les différents éléments se montre également souvent efficace.
Néanmoins à 2-3 autres reprises sur la suite du documentaire, le retour sur la terre ferme est l’occasion de nous faire profiter de vraies séquences top démo sur la profondeur 3D : un plan mémorable en accéléré sur les rives de Hong Kong par exemple, avec une profondeur 3D sublime, et plus tard quelques plans sur le périmètre naturel d’un observatoire perché en haut des montagnes.
Enfin une ultime séquence en CGI dans l'espace montrant une fusion de 2 galaxies se révélera assez jouissive de par son rendu 3D (profondeur 3D et détachement 3D des particules).
Avec plus de séquences 3D native dans ce reportage, la profondeur 3D aurait eu vocation à dépasser facilement le 4/5 en évaluation technique : un 3,5/5 sera de circonstance au final car les séquences CGI ne sont pas à la hauteur de ce qu’elles auraient pu délivrer en terme de rendu 3D maximum.
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