Après avoir qualifié l'effet de profondeur 3D, l'heure est venue de s'intéresser au registre le plus important pour un documentaire aquatique : les effets de jaillissements 3D.
Et heureusement ils sont là, et en grande quantité. Dès le début on appréciera de voir déjà des milliers de particules de planctons flotter au milieu de la pièce, voire même à plus de 3m hors du mur de projection.
On appréciera de retrouver ce genre d'effets équivalents tout le long du reportage, permettant d'immerger la pièce.
En parallèle on aura une profusion de jaillissements permanents de petits poissons hors du mur de projection : les différentes caméras filment toute cette faune 3D à la volée et on constatera que ceux-ci évoluent généreusement hors du cadre.
La contrepartie à cette captation instantanée et non préparée, c'est que c'est également la fête aux windows conficts, signifiant que les poissons bénéficiant de jaillissements permanents ne restent que très rarement dans le cadre, occasionnant des sorties hors du champ 3D assez désagréables avec à la clé une 3D court-circuitée !
Idem, pour un reportage axé principalement sur les requins en 3D, on pouvait s'attendre à un minimum de travail préparatoire pour proposer de jolis jaillissements permanents de requins bien centrés au milieu de la pièce : ce ne sera pas le cas, déjà car on a l'impression que l'équipe technique a préféré ne pas trop s'approcher des requins, signifiant la quasi absence de jaillissements sur ces requins, mais en plus les cadrages sont rarement bien élaborés.
Reste quand même 2-3 séquences cultes dans ce documentaire avec les classiques murènes qui sortent leurs têtes et longs cous de plus de 3 mètres hors du mur (à voir impérativement).
Au final une 3D de jaillissement à la fois bien remplie, mais très brouillon, qui s'appréciera surtout pour les innombrables effets de jaillissements de planctons et particules au milieu de la pièce.
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