Test Les Schtroumpfs 2 Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Premier passage obligé avant d’attaquer la profondeur 3D, l’évaluation de la plastique de l’image de ce Blu-ray 3D. Dès le début, on sera en mesure de profiter d’une belle palette colorimétrique avec quelques saturations ponctuelles toujours bienvenues, des excellents contrastes et niveaux de noirs, ainsi qu’une luminosité hors de tout reproche sur la durée, ce qui restera représentatif de l’expérience dans son ensemble, un bon point !
On s’attèle maintenant à qualifier l’expérience liée à l’effet de profondeur 3D. Comme toujours dans la série, 95% du film se déroule dans des décors réels, le reste étant exclusivement constitué de décors en CGI dans des séquences ponctuelles (principalement le village des Schtroumpfs).
Commençons déjà par décrire les effets 3D dans ces quelques séquences en CGI : la profondeur 3D qui est appliquée est de très bon niveau, avec un très bon détachement 3D et une perception réaliste des distances.
Plus impressionnantes demeurent sans aucun doute les séquences captées dans les décors réels, car on retrouve immédiatement ce qui avait fait le succès du premier opus, une profondeur 3D souvent impressionnante.
Sauf que dans ce 2e opus, on constate une meilleure maîtrise des cadrages et une utilisation minimaliste des flous sur les arrière-plans, ce qui permet au final d’apprécier une profondeur 3D réellement excellente et top démo, sur pratiquement toute la durée du film !
Une bonne nouvelle ne se faisant rarement seule, on profitera en plus d’une intrigue basée dans notre bonne vieille, mais superbe capitale, puisque Paris est le théâtre de cette nouvelle aventure.
Puisque l’on parle de théâtre, la transition est toute faite pour citer que de nombreuses séquences ont lieu à l’Opéra Garnier, et autant le dire tout de suite, l’effet de profondeur 3D y est exceptionnel, avec la sensation bluffante de se retrouver physiquement dans les loges, et de jouir en live du spectacle qui s’y déroule, avec une perception des distances ultra réaliste.
En parallèle, les innombrables plans dans les rues de Paris proposent leurs lots de séquences top démo sur la profondeur 3D, avec cette impression toujours omniprésente que le mur de projection devient transparent, et que la ville se tient réellement juste derrière.
Le détachement 3D entre les objets, passants, voitures, éléments de décors est toujours très marqué, permettant de profiter pleinement de ce puissant relief 3D.
D’autres séquences se tiennent autour et dans le célèbre hôtel du Plaza Athénée, et d’un côté les séquences en intérieur sont superbes niveau profondeur 3D, avec une spatialisation parfaite au sein des suites présidentielles, tout comme les plans avec caméras en plongée des balcons et autres terrasses dégagent le sentiment de vertige 3D et de hauteur 3D attendu.
Ainsi les environnements intérieurs comme les extérieurs bénéficient tous d’une excellente profondeur 3D, permettant de prendre régulièrement la mesure de la spatialisation d’ensemble qui règne au sein des décors.
De nombreuses autres séquences s’illustreront également comme des passages top démo sur le registre, avec par exemple un travelling en vue de cigogne pendant 2 minutes, mettant en scène un vol exceptionnel autour et entre les éléments architecturaux de la Cathédrale de Notre Dame : l’impression de voler littéralement et d’esquiver les éléments de décors est réellement surprenante.
Peu avant on aura droit à la même sensation grisante de vol et de vertige 3D lors d'un vol analogue dans les jardins des Tuileries jusqu'au sommet de la grande roue ! Un rendu 3D magnifique ! On jubilera à un autre moment lors d'une séquence de chute du haut de la tour Eiffel : séquence vertige 3D !
Autres séquences top démo, issues du 1er opus, les vortex et couloirs temporels aquatiques qui permettent de se téléporter du village des Schtroumpfs vers les villes des humains : chaque occasion de regarder au travers de ce couloir à la longueur infinie déclencherait presque ponctuellement le tournis, grâce à cet effet de profondeur 3D hyper étendue.
Même si de rares flous viendront s’inviter très rarement sur quelques plans, ils ne mettront jamais à mal le rendu 3D dans son ensemble.
Enfin on notera que quel que soit le niveau de luminosité des environnements, la profondeur 3D tient bon, et à minima restera de très bonne qualité : le laboratoire secret sous-terrain de Gargamel propose même des points de vues de distance et profondeur 3D à tomber à la renverse !
Au final une profondeur 3D top démo sur la durée, au service d’une intégration en post-production optimale des Schtroumpfs en CGI au sein de ces décors réels 3D : les Schtroumpfs 2 3D décolle littéralement la rétine avec tous ces effets 3D digne d'un reportage IMAX au sein de Paris ! Le plus fou est de prendre conscience à la fin du visionnage, en relisant la fiche technique du film, qu'il ne s'agit pas de décors captés en 3D native, mais d'une pure conversion 3D...incroyable, les bras nous en tombent !
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