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Test Monstres Academy Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Bilan 3D :  
Monstres Academy 3D, est-il le digne héritier du dernier Monstres & Cie 3D, dont la conversion 3D s’était affichée en Blu-ray 3D en France au mois de juillet ? C’est d’ailleurs un événement rarissime en matière de franchise 3D puisque nous avons eu la chance de pouvoir visionner un nouveau dessin animé 3D et sa préquelle 3D à seulement 3 mois d’intervalle ! Pour ce qui est de répondre à la question initiale, on peut couper court à tout suspense pour dire que le résultat de ce nouveau film de la franchise Monstres 3D est à la hauteur de nos espérances, soutenu par une 3D native en plus ! En effet, pour faire suite à Monstres & Cie 3D, il fallait à minima proposer une excellente gestion de la profondeur 3D. Ce qui est le cas, puisque le film fait au moins aussi bien que le 1er opus dans tous les environnements fermés et en intérieur. Mais là où il surpasse le premier, c’est qu’il propose enfin des décors qui avaient fait défaut dans le premier épisode, et dont l’absence avait empêché celui-ci d’atteindre la note maximale sur la profondeur 3D : des environnements extérieurs larges et ouverts. Or ce Monstres Academy 3D excelle dans le gigantisme car il propose une profusion de plans aériens, de décors extérieurs liés à l’université qui se montrent magnifiques en 3D, et littéralement top démo. Les innombrables travellings, les vues de hauteur, les plans larges ou panoramiques touchent régulièrement la perfection pour dégager profondeur 3D, hauteur 3D et distance 3D. Évidemment cela ne serait possible sans le concours du détachement 3D qui se montre également admirable sur la durée, permettant une perception toujours ultra naturelle des distances qui séparent chaque objet, personnage et élément de décor. Il suffit d’admirer une vue de hauteur sur le campus avec une foule d’étudiants au centre, pour comprendre la puissance du rendu et du relief 3D. Même les séquences en intérieur s’illustrent par une spatialisation 3D réaliste et efficace, avec une distance bien marquée entre chaque objet. Pour pinailler, on regrettera juste que régulièrement la production use de mini flous artistiques ou de contexte pour forcer l’attention du spectateur sur une zone plutôt qu’une autre. On ne vous rappellera pas combien nous trouvons ce procédé désuet et inadapté au format 3D, mais on conviendra que ces flous sont tellement bien intégrés de manière furtive à la narration, qu’ils finissent noyés dans la masse de plans au rendu 3D excellent voire même exceptionnel, limitant l’impact négatif qu’ils auraient pu avoir sur la note de profondeur 3D. Dernier point sur cette profondeur 3D, et non des moindres, on sera surpris de découvrir qu’une des plus belle séquences 3D du film se déroule…de nuit, lors d’une séquence dans les bois, au bord d’un lac. Un détachement 3D, un effet de distance et spatialisation 3D insolents pour une séquence nocturne, dont l’efficacité évoque fortement une scène homologue de nuit sur Pandora ! Au sujet des jaillissements, c’est un peu plus discret mais néanmoins présent sur la durée. Au programme, on trouvera principalement des débordements 3D et des jaillissements permanents 3D d’éléments ou objets. Dans un premier temps on constate souvent des petites sorties d’écrans d’éléments de 0 à 50 cm hors du mur, mais parfois le film se veut un peu plus généreux avec des jaillissements permanents de 1m hors du mur (main, bras, objet, oursins, bonbonnes…). Certains éléments de décors s’étendent également parfois un peu plus fortement hors de l’écran, même si l’intensité est toujours un peu limitée. On retiendra principalement une séquence avec une bonbonne qui vole vers le spectateur, quelques jaillissements arrière lors de vols d’éléments, et surtout 3 superbes séquences de jaillissements permanents de cotillons et confettis qui flottent un peu partout dans la pièce !
Au final une expérience de 1er niveau qui rejoint sans hésitation le club fermé des meilleurs films d'animation 3D de l'année 2013, aux côtés de The Croods 3D et Frankenweenie 3D, sans atteindre néanmoins un Les 5 Légendes 3D, toujours hors de portée à date. Monstres Academy 3D aurait même pu devenir culte si la production avait viré quelques petits flous artistiques de-ci de-là, et renforcé solidement la gamme de jaillissement 3D qui laissera vraisemblablement le spectateur exigeant un peu sur sa faim, même si celle-ci renforce naturellement l'excellente immersion 3D du film grâce à ces notes toujours bien placées. Avec sa 3D ultra réaliste, sa profondeur 3D top démo et son détachement 3D au diapason, Monstres Academy 3D est une véritable invitation à retourner sur les bancs de l'école avec son cartable à la main : à accepter sans hésitation !
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Une profondeur 3D excellente sur la durée
Les plans aériens, panoramiques et travellings qui proposent un rendu 3D souvent top démo
La séquence nocturne en forêt top démo au niveau de la profondeur et relief 3D
Un détachement 3D optimal entre les éléments et décors
Un peu de débordements 3D et jaillissements permanents 3D sur l’ensemble du film (sortie moyenne légère de 0 à 50 cm hors du mur)
2-3 superbes séquences de jaillissements permanents de cotillons et confettis au milieu de la pièce
 Un format d'image royal


L’utilisation de flou artistique ou de focus sur des éléments de décors (et arrière-plans) qui estompent ponctuellement l’effet de profondeur 3D 
Pratiquement aucun effet de jaillissements prononcés dans le film (pas ou peu d’effets de projection, pas de jaillissement permanent très proche du spectateur etc…)










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mercredi, octobre 16, 2013


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