Test Gatsby le Magnifique Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
Après avoir passé en revue l'expérience liée au registre de la profondeur 3D, on se penche en détail sur celui des jaillissements 3D.
Les premières minutes du film continuent de renforcer cette comparaison faite précédemment avec le film virtuose Hugo Cabret 3D, puisque de manière similaire, le film donne une grosse claque 3D dans son amorce avec des effets de jaillissements permanents de toute beauté, de même nature que ceux du film de Scorsese.
En effet on a droit à des plans larges sublimes sur fond de paysages hivernaux, et on a droit au plaisir ultime d'avoir des jaillissements permanents de flocons de neige qui font irruption partout dans la pièce, avec une image globale qui affiche des qualités techniques et artistiques grisantes.
Et après ces séquences top démo, on assiste à une autre séquence inédite et très réussie en 3D : on pénètre en vue subjective une salle de réception en passant aux travers de gigantesques voilages de fenêtres, et pendant 30 secondes, on envie d'écarter ses rideaux avec ses mains tellement ils se montrent occultants devant la scène, et tellement les jaillissements permanents se montrent réussis hors du cadre (et ce malgré les windows conflict inévitables).
Après avoir apprécié plusieurs séquences sur ce registre des jaillissements permanents de particules et matières, on rebascule sur une 3D plus calme au niveau des jaillissements avec la poursuite de la narration.
A y regarder de plus prêt, on remarquera que le film use régulièrement de débordements 3D avec des sorties d'écrans de 30 à 50 cm hors du mur de projection. On aura aussi à quelques moments des jaillissements permanents notables avec des bustes qui sortent de 1m50 hors du mur, tout comme on verra aussi parfois des décors s'afficher généreusement en premier plan à plus d'un mètre (parfois deux) hors du mur.
Ce sera le cas par exemple lors des travellings dans les jardins avec une caméra qui traverse les branches des arbres avec l'impression de s'en prendre dans la figure, idem plus tard avec des herbes hautes affichées à 1m devant le mur. On aura aussi des éléments de décors en dur (table, meubles...) qui pourront parfois s'étendre hors du cadre, et ce toujours dans une mise en scène sophistiquée qui mise sur l'immersion 3D.
Plus tard d'autres passages s'offriront de nouveau comme autant de séquences top démo avec celles qui se manifestent pendant les fêtes démesurées de Gatsby : au programme, cotillons et confettis qui raviront les amateurs d'effets 3D puisque ceux-ci sont jetés dans tous les sens, y compris vers le spectateur en jaillissement permanent.
Pendant les 1H30 restantes, les jaillissements permanents se feront plus rares et plus doux (quelques débordements et sorties d'éléments à 50 cm hors du mur) et il faudra attendre à mi-film une autre petite séquence réussie pour re-gouter à un effet 3D de jaillissement permanent réussi : des plumes qui se mettent à voler dans un salon, évoluant au milieu de la pièce.
La 2e partie du film se montrera plus douce sur le registre des jaillissements, et il faudra attendre le retour ponctuel de la pluie à quelques reprises pour avoir de sympathiques sorties d'éléments en dehors de l'écran (on aura aussi à un moment un effet de brouillard volumétrique, puis un peu de poussière).
Ainsi à l'instar des meilleurs films du genre, une 3D qui se montre douce et très naturelle sur la durée sur les jaillissements, mais qui saisit systématiquement la balle au bond pour appliquer un effet de jaillissement permanent top démo dès que la narration le permet.
On oubliera en revanche dans ce film les effets de projection, car le scénario ne semble pas vraiment propice à leur utilisation : le film réussit toutefois à en mettre en scène un très bel exemple lors d'une fête intime, avec une séquence avec un bouchon de champagne qui saute, conduisant tout le contenu de la bouteille à exploser vers l'écran en jaillissement type projection.
Au final même si on frôle le 3,5/5 on saluera néanmoins l'excellence de ces rares effets de jaillissements et leur capacité à transcender l'immersion 3D des séquences les plus artistiques !
On oubliera en revanche dans ce film les effets de projection, car le scénario ne semble pas vraiment propice à leur utilisation : le film réussit toutefois à en mettre en scène un très bel exemple lors d'une fête intime, avec une séquence avec un bouchon de champagne qui saute, conduisant tout le contenu de la bouteille à exploser vers l'écran en jaillissement type projection.
Au final même si on frôle le 3,5/5 on saluera néanmoins l'excellence de ces rares effets de jaillissements et leur capacité à transcender l'immersion 3D des séquences les plus artistiques !
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