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Test Upside Down Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Le premier coup d’œil approfondi ira traditionnellement vers les caractéristiques propres à l'image. Pas de suspense, l'image se révèle durablement impressionnante, avec par moment un léger grain cosmétique, les noirs sont toujours profonds, les contrastes très forts et même parfois extrêmes, avec une surexposition notable sur les blancs dans les extérieurs due à une luminosité intense de jour. La définition demeure sans reproche, tandis que la palette colorimétrique est optimale, froide dans le monde d'en bas, et ardemment chaude dans le monde d'en haut.

On se penche ensuite sur l'effet de profondeur 3D. Celui-ci est mis en scène très rapidement dès le début du film, dans une séquence à la photographie divine, dans des montagnes où les 2 mondes se croisent : la profondeur se montre satisfaisante à ce moment, et même parfois très bonne sur certains plans.

Après cette ouverture graphiquement superbe, on retombe de haut, c'est la cas de le dire, car la profondeur s'inscrit dans une intensité moyenne, et ce hélas de manière durable sur toute la projection.

L'analyse minutieuse montre que l'intensité de la profondeur 3D liée à cette conversion est souvent insuffisante (parallaxe des lointains constaté trop faible, c'est à dire un écartement physique entre les 2 images quasi nul), et cela engendre une perception de profondeur modérée et douce en permanence.

Alors certes on constate des variations d'intensité sur la profondeur 3D, certains plans se montrent plus convaincants et même parfois bons, mais l'aperçu général renvoie plutôt à des effets 3D assez soft.

Paradoxalement, ce sont souvent les intérieurs clos qui dégagent la profondeur 3D la plus convaincante (chambre, salle de travail, fumoir, restaurant, salle de bal...). Les séquences sur l'open space de Transworld sont également convaincantes, mais la profondeur 3D et la perspective spatiale 3D auraient pu être encore mieux travaillées et rendues si les blancs des arrière-plans n'étaient pas en surexposition, brulant littéralement l'horizon 3D.

Par ailleurs on constatera par moment sur les zooms et plans rapprochés du flou sur les arrière-plans qui diminue la profondeur perçue, petit grief qui devient presque banal car on le constate malheureusement très souvent dans les films live-action.

Maintenant le nerf de la guerre sur un film qui joue sur la gravité, qui alterne entre caméras de sol et de plafond, et qui met en scène des plans extérieurs souvent somptueux artistiquement, c'est de réussir à y insérer l'effet de profondeur 3D, de distance et d'ouverture 3D attendu.

Pourtant celui-ci est rarement présent, car la plupart des plans larges et panoramiques sur les 2 mondes, avec au loin le monde technologique d'en haut, proposent des arrière-plans qui font vraiment 2D collés dans le fond, et ce papier peint 2D d'horizon casse toute la dimension et le potentiel 3D que l'on pouvait obtenir avec des environnement aussi gigantesques.

De nouveau certains plans feront exception, en particulier ceux basés dans la double montagne de transition, avec des effets de couches nuageuses très réussis. Sans ces problèmes réguliers d'arrière-plans lointains à plat sur les extérieurs, la profondeur 3D aurait pu monter facilement à plus de 3,5/5 en évaluation.

Enfin comme c'est le cas dans de nombreuses conversions 3D, on trouvera parfois certains plans avec des perspectives fausses ou truquées, comme sur les travellings avec des déformations optiques 3D exagérées (idem pour les effets de transparence derrière les vitres qui exagèrent ces déformations physiques 3D).

Reste donc une expérience de profondeur 3D pas franchement mémorable, mais presque suffisante pour accompagner la narration et porter le concept inédit de ce film, à l'univers graphique très riche.

Avec indulgence, on aurait pu monter la note sur la profondeur 3D à 3,5/5, mais lorsque l'on considère toutes ces séquences 3D qui auraient pu, et du engendrer et garantir un effet de vertige 3D magistral, et qui finalement se montrent trop limitées niveau intensité 3D, la sanction d'évaluation à 3/5 semble inévitable. Dommage !

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jeudi, juillet 04, 2013


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