Test Upside Down Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D

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1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

Bilan 3D :   Upside Down donne vie à un univers conceptuel insensé, avec des codes et des règles de vie et de gravité surprenants : on appréciera une photographie superbe avec des plans extérieurs à l'esthétique parfois enivrant. Le concept de mondes croisés avec gravité inversée portait une promesse forte, un voyage 3D incroyable où l'on pourrait perdre pied et oublier réellement ses repères visuels et gravitationnels, avec des plans souvent vertigineux. Et c'est sur la profondeur 3D que reposait cette lourde tache technique. Pourtant celle-ci ne va pas se montrer globalement au niveau et à la hauteur de nos attentes. Issue d'une conversion 3D en post-production, la profondeur 3D se montre plutôt moyenne sur la durée, oscillant entre le très moyen (le monde sombre d'en bas), le moyen (en majorité), le satisfaisant (les séquences lumineuses dans le monde d'en haut), et parfois le bon (les superbes plans dans les montagnes de liaison). A de rares reprises, on sera surpris d'être même confrontés à de rares séquences excellentes sur l'effet de profondeur 3D, plans de quelques secondes d'une furtivité exemplaire. Le passage à la loupe montre que les environnements intérieurs ou clos disposent souvent d'une profondeur 3D satisfaisante, alors que les innombrables plans larges en extérieurs, avec des vues alternées de sol ou de plafond, qui sont sensés être grisants avec un effet de profondeur 3D vertigineux, se révèlent en deçà de nos attentes, principalement à cause d'arrière-plans au rendu 2D (les horizons sur le monde d'en haut), qui cassent tout l'effet de perspective 3D sur les éléments lointains. Une vraie déception car ce film avait vocation à être un top démo sur la hauteur et la profondeur 3D, et au final c'est juste un film avec une profondeur 3D à la limite du satisfaisant. On notera aussi quelques séquences avec des perspectives 3D fausses, notamment lors des déformations de perspectives 3D issues des travellings et autres effets de transparence. Certains lorgneront peut-être alors du côté des effets de jaillissements, à tord, car le film fait pratiquement l'impasse sur toutes exploitations de ce registre. Cela signifie d'abord absence de débordements 3D et de petits jaillissements permanents sur les visages, bustes ou éléments de décors (rien ne viendra s'étendre régulièrement hors du mur), mais aussi absence d'effets de projections et autres. Seules 2 séquences mémorables cristallisent l'essentiel de la 3D de jaillissement de ce film : celles en début et fin de film où la mise en scène nous entraine dans des montagnes enneigées, avec du jaillissement permanent de flocons qui volent dans la pièce, et s'affichent pendant quelques minutes de 50 cm à 2m hors du mur de projection. C'est totalement insuffisant rapporté à la durée totale du film, mais cela reste une petite source de plaisir ponctuelle qui sauve de justesse du naufrage la note sur les effets de jaillissements 3D. On retiendra aussi quelques occasions manquées où la réalisation n'a pas su exploiter le potentiel de certaines scènes 3D pour y insérer un effet de jaillissement permanent (exemple une grosse bulle qui flotte dans l'air, mais qui reste en profondeur, alors qu'elle avait vocation à venir s'afficher au milieu de la pièce). Que reste s’il au final après visionnage 3D ? On sera charmé de découvrir ces nouveaux repères gravitationnels portés par la narration, mais on trouvera que pour une fois, la 3D n'apporte que peu de choses, avec une valeur ajoutée plutôt minimaliste, au regard de ce qu'elle aurait pu avoir si le studio en charge de cette conversion 3D avait fait preuve de plus d'ambition et de maitrise de son sujet. Une 3D qui n'arrive que rarement à faire oublier son statut de conversion, tout est dit ! Franck L.

LES PLUS (+)	LES MOINS (-)

• Un effet de profondeur 3D satisfaisant sur de nombreux plans • De rares séquences en intérieur ou extérieur (montagnes) qui proposent une très bonne profondeur 3D  • Juste 2 séquences de jaillissements dans tout le film, au début et à la fin dans les montagnes (jaillissements permanent de flocons de 50 cm à 2m hors du mur)

• Une profondeur 3D plutôt moyenne sur l'ensemble du film • L'effet de hauteur et vertige 3D souvent mal rendu dans le film (arrière-plans type 2D qui fusillent les perspectives et le détachement 3D de la scène) • Les blancs trop souvent en surexposition • Pratiquement aucun débordement ou jaillissement 3D sur tout le film • Le format 2.40

1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

3. Note Jaillissements 3D

1. Introduction