Test Nitro Circus Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Les premières séquences visionnées révèlent une très belle qualité d'image, avec une excellente palette colorimétrique et un très bon piqué sur les scènes de cascades. De nombreuses vidéos contextuelles 2D filmées au caméscope sont néanmoins insérées régulièrement apportant une qualité à la baisse avec un grain inévitable.
On se penche ensuite sur l'effet de profondeur 3D présent dans le film. En fait le film est découpé en 3 types de séquences distinctes : les préparatifs et briefings des cascadeurs en amont, les séquences de cascades proprement dites, et des petites vidéos en caméscopes insérées de-ci de-là retraçant l'histoire de certains membres.
Pour commencer par la partie décevante pour une fois, on abordera toutes ces petites vidéos type "youtube" à la qualité douteuse qui sont intégrées régulièrement dans le reportage : celles-ci sont présentées en 2D, ce qui forcément pique un peu les yeux dans un film estampillé "Blu-ray 3D". Elles dénotent ainsi par essence fortement du reste du contenu du film.
On a ensuite les joyeux préparatifs de chaque cascade folle proposée dans ce film / docu, avec les cessions de briefings avec le staff technique et les cascadeurs : dans toutes ces séquences, la profondeur 3D se montre convaincante, oscillant entre satisfaisant et bon au niveau intensité.
'Bon' sur de nombreuses séquences car l'effet de volume des décors est réaliste, et le positionnement spatial des personnes très authentique. 'Satisfaisant' car sur des séquences régulières, notamment les cadrages serrés et plans rapprochés, on a un flou désagréable qui vient casser ponctuellement l'effet de profondeur 3D. Le détachement 3D y demeure néanmoins efficace dans ces moments.
Mais le film réserve la plus belle des surprises sur la 3e partie, celle qui intéresse en premier lieu son audience, les séquences filmées de cascades délirantes en 3D.
Et là autant vous prévenir tout de suite, c'est du top démo technique sur la profondeur 3D et le détachement 3D, à vous décoller la rétine.
Les caméras Red Epic font de nouveau des miracles, et les innombrables plans proposés lors des captations proposent une effet de profondeur exceptionnel, une sensation de distance dans les arrière-plans vraiment sidérante, un détachement optimal entre tous les plans intermédiaires, du spectacle digne des meilleurs documentaires IMAX.
Les cascades prenant souvent comme décors des tours, buildings et autres éléments placés à des hauteurs parfois hallucinantes, le sentiment de hauteur et vertige 3D se montre bien présent et surprenant de réalisme.
Même la première cascade avec des vélos qui se croisent sur un pipe gigantesque donne immédiatement le ton avec un détachement et une profondeur 3D plus que troublants.
Alors heureusement que ces moments représentent en volume presque 50% de la durée du film 3D, car la 3D transcende réellement ces passages immersifs : on louera d'ailleurs l'immersion insolente révélées dans des nombreuses caméras embarquées (âmes sensibles s'abstenir).
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