Test Bait Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
Le début du film assure le spectacle sur les effets de jaillissements. En effet très rapidement, on a une séquence top démo avec un jaillissement d'un nageur projeté par en dessous par un requin en jaillissement extrême lui aussi hors de l'écran : résultats des courses, les 2 s'affichent à plus de 2m / 2m50 hors du mur de projection pendant quelques brèves secondes.
Effet 3D royal pour ce genre de film pop-corn où l'on s'attend à beaucoup d'autres applications des jaillissements permanents ou de type projection pendant l'histoire.
L'histoire continue et montre rapidement quelques rares effets de débordements et de jaillissements permanents très réussis, avec des voitures ou autres éléments de décors qui pointent souvent à plus d'un mètre hors du mur de visionnage pendant quelques secondes.
On a droit ensuite à la séquence narrative qui met en scène le tsunami, ce qui occasionnera de nombreux effets de projection d'eau sur la caméra et donc en dehors du cadre de visionnage vers le canapé.
On plonge ensuite dans l'environnement semi-aquatique du supermarché immergé après le tsunami, avec des héros qui y sont piégés.
La suite de la narration va proposer quelques autres effets de jaillissements très réussis, très rarement cette fois des jaillissements de type projection, mais plutôt des effets de jaillissements permanents d'objets ou d'éléments hors du mur.
On aura droit par exemple à une paire de lunettes, plus tard des conserves, aliments et autres débris qui flottent littéralement au milieu de la pièce. L'occasion de voir des membres arrachés flottant dans la pièce sera également saisie dans le film.
Le film propose aussi un superbe jaillissement lorsqu'un forcené tend son arme à plus de 2m hors du mur pendant presque 10 secondes : une superbe séquence qui permet de bien apprécier le rendu 3D. Plus tard une barre en métal viendra traverser l'écran et en sortira de plus de 1m50.
On constatera aussi quelques débordements et jaillissements permanents assez réguliers sur les décors avec des portions qui s'étirent hors de l'image. De même certains protagonistes peuvent s'afficher rapidement à plus de 1m50 hors de l'image en mode jaillissement permanent.
Quelques séquences avec éclaboussures d'eau en jaillissement vont s'insérer brièvement. On aura d'ailleurs d'excellentes séquences avec des gouttes d'eau qui tombent verticalement sur l'objectif, et par conséquent en jaillissement sur le spectateur. On constatera aussi de nombreux passages avec des éclaboussures de sang de victimes.
Avec un peu de recul, on pourra par contre se montrer légèrement déçu de la sous-exploitation du requin pendant les 2/3 du film : on pouvait s'attendre à en prendre plein la vue avec des plans qui auraient pu mettre en avant régulièrement cette énorme gueule et la faire sortir souvent de l'écran, ce qui n'est hélas pas tout à fait le cas. En effet tous les plans sur les requins se montrent trop rapides, filmés de manière un peu chahutées, et on n'a pas toujours le temps d'apprécier le bon rendu 3D dans ces moments.
De même les cadrages sous-marins avec les requins manquent de finesse et ne permettent pas de les faire sortir de manière très efficace, les rares fois où des portions sortent, on a du windows conflict avec les bords verticaux de l'image. On reste donc loin de la 3D des meilleurs plans de jaillissements proposés dans Le Monde des Requins 3D.
De même les cadrages sous-marins avec les requins manquent de finesse et ne permettent pas de les faire sortir de manière très efficace, les rares fois où des portions sortent, on a du windows conflict avec les bords verticaux de l'image. On reste donc loin de la 3D des meilleurs plans de jaillissements proposés dans Le Monde des Requins 3D.
Une ultime séquence de fin mettra encore en scène le requin avec un très bon rendu 3D : on appréciera aussi un passage de conclusion avec une mouette qui vole en jaillissement permanent à plus de 2m hors du mur pendant 10 secondes.
Au final un film qui exploite bien les effets de jaillissements même si la scène d'introduction met la barre littéralement trop haut, ce qui mécaniquement fait un peu retomber certains effets 3D postérieurs. La mise en scène propose pas mal de séquences de jaillissements, mais perçues de manière un peu trop espacée par moment.
En effet l'histoire possède quelques longueurs centrales où l'on a peu de choses à se mettre sous la dent au niveau jaillissements (à part des débordements de décors) et un rythme d'action ralenti.
C'est dommage car avec un peu plus de rythme, plus d'effets de jaillissements en nombre comme dans Piranha 3DD, mieux répartis, et quelques uns plus prononcés en intensité, on obtenait sans difficulté une note encore meilleure sur les jaillissements. Raté de très peu, même si l'expérience globale 3D se rapproche fortement du très bon Shark 3D.
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