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Test The Art of Flight 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
La première chose qui explose visuellement, c'est la qualité de l'image très impressionnante : les couleurs sont vivantes, la palette colorimétrique ultra réaliste, les contrastes et noirs optimaux.

Le générique commence par un travelling au dessus de différents décors, et l'effet de profondeur se montre immédiatement remarquable sur les paysages. La première claque visuelle ira, pour ceux qui ne connaissaient pas encore ce film en 2D, vers la beauté incroyable des images, des décors et des points de vue associés.

En premier lieu il faut reconnaitre là une photographie exceptionnelle, à décoller la rétine : les plans proposés sont toujours divins, avec un angle de vue ultra sophistiqué et naturel, une caméra toujours incroyablement stable alors que la plupart du temps, elle est accrochée à l'hélicoptère de la team.

Cet hélicoptère nous emmène d'ailleurs aux 4 coins du monde pour déposer sa team de sportifs sur les plus hauts sommets enneigés de la planète.

Et l'effet de profondeur 3D se montre sidérant, bien qu'issu d'une conversion : le sentiment de hauteur et de vertige, associé à un détachement diabolique permet de projeter le spectateur au beau milieu de cette nature splendide et sauvage.

"Art of Flight" est un double jeu de mot, car il fait réfèrence non seulement à l'hélicoptère de poche, petit, léger et maniable de Red Bull, capable de toutes les figures pour dépasser les limites de l'accessibilité  aux sommets des montagnes ; mais aussi à l'art de voler littéralement dans les airs, que ces surfers de l'extrême déploient, lorsqu'ils chutent de plusieurs dizaines de mètres dans des endroits impratiquables, vierges de toute présence humaine.

L'immersion 3D pendant les innombrables sauts et descentes est tellement forte, qu'on se surprend sytématiquement à retenir sa respiration pendant chaque exploit.

D'ailleurs après une 1ere partie axée 'surdoués', on découvre la face cachée des loupés techniques, avec des gamelles hallucinantes, qui laissent pour mort chaque malheureux, qui repart de plus belle dès qu'il a réussi à retrouver ses esprits.

A de rares moments, on aura aussi quelques caméras embarquées, mais de manière trop courte à chaque fois.

On pourra juste reproche que la conversion 3D a dès fois une intensité tellement forte, qu'elle paraitra artificielle, faisant resortir les effets de calques intermédiaires, avec des déformations de perspectives sur les rochers, grief constaté essentiellement lors de certains travellings filmés en vol par l'hélicoptère.

Sinon sur 70% du film en revanche, on a droit à des caméras plus statiques qui filment l'immensité des décors et immortalisent chaque saut et exploit technique avec un effet de profondeur saisissant.

Au final ces petits défauts passent inaperçus car on l'impresssion en visionnant ce reportage d'être dans une sorte de rêve éveillé, dans un environnement où les arrière-plans 3D s'étendent comme rarement jusqu'à l'infini, avec un niveau de détails insolent.

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jeudi, mai 23, 2013


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