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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en avril : 7e




7ème : JURASSIC PARK 3D




Image & Profondeur : 
Jaillissements : 
Bilan 3D : 

BILAN 3D :
Le mythe Jurassic Park refait surface à l'occasion de sa remasterisation en 3D effectuée par StereoD, la même équipe qui œuvra sur le transfert 3D de Titanic 3D, et c'est une occasion unique pour ses fans de le redécouvrir dans une version que l'on aurait rêvé d'avoir à son lancement initial. En effet le film bénéficie d'une 3D solide sur l'ensemble du film, mais aussi relativement équilibrée sur tous les différents registres. En plus de se doter d'une image HD de très belle qualité plus cinématique que jamais (on notera néanmoins que le post processing de réduction de bruit a conduit à parfois trop lisser l'image au risque de perdre un peu en détail, et que certaines couleurs 2D subissent quelques variations dans ce passage 3D, cf les couleurs de chair), le film propose une profondeur 3D de bon niveau tout le long de l'expérience, avec un rendu 3D très réaliste et immersif mais jamais truqué ou à l'apparence artificiel. Son aspect 3D naturel surprendra souvent car effacera régulièrement la nature post convertie de cette 3D émergente sur ce film. Paradoxalement, ce ne seront pas forcément les environnements typiques ouverts et gigantesques, très attendus au tournant en 3D qui se vont se révéler les mieux convertis en 3D, mais les nombreux autres de la narration qui font assurer le spectacle sur la durée. En effet la découverte initiale par exemple de l'île en hélicoptère propose des plans avec un rendu 3D trop écrasé, avec des arrière-plans en manque de détails ou floutés qui sabotent l'illusion d'un décor de fond réel. On retrouvera souvent ce petit grief sur les super plans larges dont le film regorge. Mais parallèlement à cela, la profondeur 3D est hors de tout reproche sur tous les premiers plans et plans intermédiaires, avec une très bonne perception des distances ou volumes, et un très bon détachement 3D. Ainsi on préférera souvent le rendu 3D des décors un peu moins vastes car ils bénéficient d'une profondeur 3D vraiment convaincante à tous les niveaux de distances. On pouvait aussi penser que les décors de jour auraient un rendu 3D supérieur à ceux de nuit, ce qui est inexact, car ce manque de détails sur certains arrière-plans des scènes de jour disparait mécaniquement dans les séquences de nuit, ce qui permet de se concentrer sur le rendu 3D des éléments visibles de proximité, qui bénéficient toujours d'un très bon effet de profondeur 3D. Bien sûr l'obscurité atténue l'intensité de la 3D, mais elle demeure néanmoins très efficace et assure le spectacle.
Sur le registre des jaillissements, le film adopte un positionnement assez jouissif puisqu'il mise essentiellement sur un niveau constant et très prononcé de débordements 3D et jaillissements permanents d'éléments hors du mur de projection comme dans le tout récent Julia X 3D, pour un rendu 3D final remarquable. Cela concerne aussi bien les décors, avec des extensions régulières de 50 cm à 2m hors du mur (feuilles, branches, clôtures, pilonnes...) que les protagonistes eux-mêmes (têtes, bras ou bustes qui sortent de plus de 1m hors du mur) ainsi que certains dinosaures (le final avec les nombreux plans de raptors avec des jaillissements ponctuels de 1m50 à 2m hors du mur par exemple). En ce qui concerne les effets de jaillissements de type projection, peu de séquences les exploitent dans ce film, exceptées celle où le T-Rex défonce la cabane avec projection de verre sur le spectateur, ou plus tard des projections de bois en dehors de l'écran, ainsi qu'une superbe séquence de pluie avec une caméra en contre plongée qui révèle des gouttes de pluie tombant directement sur le canapé. Jurassic Park refait son show en 2013 en 3D grâce à une conversion 3D premium de très bonne qualité, soutenue par une nouvelle bande son VO 7.1 HD-master stupéfiante (les hurlements de T-Rex dans les annales), qui ravivera de nombreux souvenirs  à ses millions de fans dans le monde.
Avec un effet de profondeur plus travaillé sur certains arrière-plans, un niveau de détails plus soutenu sur quelques séquences, et une meilleure exploitation des jaillissements des têtes de dinosaures en dehors de l'écran comme dans par exemple Dino King 3D ou Planète Dinosaures 3D, on frôlait le sans-faute l'arrivée !
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Une profondeur 3D bonne sur la durée 
Quelques séquences excellentes sur la hauteur 3D (course poursuite dans les arbres ou forêt, escalade des clôtures du parc...)
Une utilisation constante des débordements et jaillissements permanents avec des extensions de 50 cm à 2m hors du mur, aussi bien sur les décors (branches, feuilles, clôture, tables, etc) que sur les personnages (bustes, bras, têtes affichés à 1m hors du mur) ou sur les dinosaures (gueules jaillissantes des raptors à 1m50)
De rares effets de jaillissements de type projection (bris de verre, bois et gouttes de pluies) qui sont envoyés vers le spectateur
Une conversion 3D qui n'en a pas l'apparence 
Le format d'image royal en 1.85
La profondeur 3D perfectible sur certains arrière-plans dans les environnements vastes de jour
Le niveau de détails sur l'horizon lointain est parfois insuffisant ce qui diminue la perception de profondeur 3D
Certains plans ou séquences emblématiques attendus qui déçoivent un peu en 3D (découverte de l'île en hélicoptère avec horizon plat...) 
Manque quelques effets de jaillissements très prononcés, notamment sur les apparitions des dinosaures
Presque aucun effet de type projection vers le canapé





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dimanche, avril 28, 2013


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