Jaillissements :
Après avoir passé en revue toutes les caractéristiques de l'effet de profondeur 3D, l'heure est à la qualification du registre des effets de jaillissements 3D.
Le début du visionnage se montre rapidement explicite sur le positionnement 3D du film à cet égard : il est clairement orienté sur les débordements et jaillissements permanents d'objets.
En effet dès le début on remarque que la production a fortement forcé les extensions d'éléments hors de l'écran, de sorte qu'il n'y ait pratiquement jamais une séquence sans avoir des éléments s'étendant de 50 cm à 1m50 hors du mur de projection.
Ainsi les décors sont les premiers éléments à en bénéficier : clôtures, pilonnes, portes, tables, barrières pour les intérieurs, et arbres, branches, feuillages, cordes ou câbles pour le extérieurs. Un vrai régal pour poser rapidement une bonne immersion 3D.
Cela concerne ensuite les personnages eux-mêmes qui débordent souvent de 50 cm hors du cadre, mais il est aussi fréquent de les voir bénéficier de jolis jaillissements permanents pendant de longues secondes, de 1m à 1m50 hors du cadre de projection.
On verra souvent des bustes, de face ou de dos se tenir parfois presque au milieu de la pièce, des bras tendus hors de l'écran etc...
La force de l'exercice est que les cadrages d'origine fonctionnent toujours très bien pour introduire en douceur ces effets 3D : certains yeux peu exercés à la 3D ou inaptes à capter toutes les gammes d'expressions 3D, ou en visionnage sur de petits écrans 3D, pourront potentiellement ne pas y prêter attention, ce qui serait regrettable car le film est truffé de ces débordements et jaillissements permanents d'intensité modérée à forte hors de l'écran.
A certaines reprises on sera même surpris d'avoir des éléments de décors qui s'étendent naturellement à plus de 2m hors du mur. Ce sera aussi le cas pour les séquences de fin avec des gueules de raptors qui vont sortir ponctuellement de 1m50 à 2m hors du mur.
De même certaines séquences d'action dans les arbres et la forêt donnent parfois l'occasion d'avoir des branches en plein milieu de la salle de projection.
L'unique contrainte portée par le fait d'avoir un niveau constant de débordements et de jaillissements permanents, comme par exemple dans
Julia X 3D, est que l'on est souvent victime de windows conflict puisque ces éléments en débordements ou jaillissements partiels se révèlent souvent un peu tronqués en 3D par les bords verticaux de l'écran lors de leurs sorties. Mais c'est un phénomène normal lorsque cela concerne des décors en extensions out, et inévitable comme dans la plupart des autres films du genre qui exploitent ce registre.
A l'exception de ces quelques séquences en intensité plus forte, on aura peu de jaillissements 3D extrêmes qui viennent se rapprocher fortement du canapé.
Pour ceux qui espèrent des jaillissements de type projection, il n'y en a quasimment pas à l'exception de 2-3 séquences : celle lorsque le T-Rex défonce une cabane, avec des projections verre en jaillissement vers le spectateur.
Plus tard une autre séquence mettra en scène des projections de bois vers le spectateur. Enfin une séquence se déroulant sous la pluie permettra d'admirer de superbes effets de gouttes d'eau qui tombent verticalement sur la caméra.
Au final force est de constater le travail admirable sur l'intégration à postériori d'autant de débordements et jaillissements permanents d'éléments à des distances souvent très significatives hors de l'écran, car le seul film récent à avoir réussi à en intégrer autant était
Julia X 3D, film qui disposait finalement d'un cahier des charges technique assez similaire concernant le choix des effets out utilisés !
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