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Test Jurassic Park Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
Les premières images se révèlent dans l'obscurité et les contrastes se montrent efficaces, avec des noirs satisfaisants et une luminosité un peu faible par moment. Les premières séquences de jour arborent une palette colorimétrique plus flatteuse, même si on pourra reprocher un rendu parfois un peu délavé dans l'ensemble, notamment sur plans sur les décors extérieurs, et ceux de nuit, avec un léger manque de coloration et saturation.

En ce qui concerne la remasterisation HD de l'image initiale, on remarque un bon piqué mais une image très lissée due au post processing de réduction de bruit et donc de grain. Sur les séquences focalisées sur les personnages, les couleurs se montrent plus chaudes en 3D qu'en version 2D et un peu dénaturées, affectant sensiblement certaines tonalités et teintes, notamment sur les textures de chair et peau (à vous de voir si vous voulez changer les réglages de teintes de votre diffuseur pour retrouver l'équilibre). Enfin, le format 1.85 murmure aussi à l'oreille que le spectacle risque d'être à la hauteur.

On se penche ensuite sur l'effet de profondeur 3D. La première impression est bonne et rassure sur la qualité de cette conversion 3D. La suite du visionnage ne fera que confirmer un bon effet de profondeur 3D, en général toujours très réaliste, qui échappe aux rendus 3D truqués et artificiels de nombreux de ces concurrents également post convertis.

On se prend régulièrement à oublier la nature convertie de cette 3D, car il est souvent très difficile de discerner les effets de calques intermédiaires et autres détourages software pour y parvenir. On appréciera ainsi régulièrement de bénéficier d'une bonne perception des distances et volumes des objets.

D'ailleurs le détachement 3D se montre toujours de bonne qualité, permettant souvent d'avoir une spatialisation plutôt réaliste des volumes des décors.

Si on s'attache sur l'effet de profondeur 3D dans les scènes de jour, on remarque qu'il n'est pas forcément plus efficace que dans les scènes de nuit, ce qui pourrait paraitre paradoxal, mais c'est un fait, car souvent les plans larges perdent en intensité 3D à cause d'un niveau de détails fortement à la baisse sur l'arrière-plan lointain, ce qui amoindrit l'effet de profondeur 3D extrême.

Ainsi les plans larges sur les environnements ouverts les plus gigantesques, plans qu'on attend de découvrir en priorité dans cette version 3D vont se révéler plutôt décevants (exemple sur les plans de découverte de l'île lors de l'arrivée de l'hélicoptère, ou les nombreux travellings de survol du parc) avec un léger effet d’aplat sur l'horizon.

En fait les plans et cadrages qui fonctionnent le mieux sont ceux sur des environnements un peu plus cloisonnés, ou avec un arrière plan un peu plus tangible et rapproché des plans intermédiaires et du spectateur.

Ce qui conduit d'ailleurs à signaler que l'effet de profondeur 3D est même régulièrement très bon sur les périmètres de proximité du mur de projection : les distances se projettent très naturellement du premier plan, au 2e, au 3e, au 4e, tandis que le dernier plan de fond semble lui parfois un peu isolé et coupé du reste de la scène.

Cette particularité explique pourquoi la 3D est si bonne en générale dans les environnements obscurs, car l'éclairage est toujours suffisamment bien étudié pour éclairer tous les premiers plans, et comme le détachement 3D y est toujours de grande qualité, on arrive toujours à bien percevoir les distances entre les personnages, décors, jungles, arbres et branches, dinosaures et autres éléments.

Bien sur le film se déroulant souvent dans l'obscurité, on perd un peu en intensité de 3D, mais paradoxalement l'expérience 3D de ce film s'y montre souvent de qualité supérieure.

Dans les séquences marquantes de jour en extérieur, on appréciera la traversée sauvage de Galliminus Stampede qui se montre très impressionnante. 

De même les plans d'escalade des clotures et grillages du parc proposent souvent des plans en plongée puis en contre plongée avec un effet de profondeur 3D saisissant.

Pour les scènes dans l'obscurité, de nombreuses séquences font le spectacle, comme par exemple celle excellente de la jeep dans l'arbre : l'effet de vertige et de hauteur y sont vraiment incroyables.

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mercredi, avril 24, 2013


2 Comments:

  • At 7:04 PM, Anonymous Anonyme said…

    Juste, un petit commentaire sur votre critique de la conversion 3D de Jurassic Park. Je suis d'accord avec vous que cette conversion est réussie et de très bonne qualité.

    Cependant, vous mettez en avant que la 3D est "décevante" sur les "plans larges sur les environnements ouverts". Ce fait n'est pas nouveau, et concerne TOUS les films et animations 3D, y compris Avatar et Titanic, qui sur ce point étaient encore pire que Jurassic Park!

     
  • At 10:05 PM, Anonymous Anonyme said…

    Merci pour cette analyse qui m'a donné envie de revoir ce film. Et je confirme, la 3D est de très bonne qualité !

    Concernant les plans larges. L'effet profondeur est en effet minime, mais ceci n'est pas lié au fait que "le niveau de détails [est] fortement à la baisse sur l'arrière-plan lointain".
    Mais simplement parce que pour les plans larges, les caméras devraient être très éloignées, de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, pour restaurer une bonne profondeur.
    Vu qu'il s'agit d'une conversion, ceci est peut-être difficile à reproduire artificiellement...


    , ce qui amoindrit l'effet de profondeur 3D extrême.

     

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