Jaillissements :
C'est maintenant à cette catégorie d'effets 3D que l'on s’intéresse dans ce paragraphe : la première bonne nouvelle est de trouver déjà beaucoup de débordements 3D (cad des sorties d'éléments hors de l'écran < 50cm).
Mais la vraie bonne surprise est de constater très rapidement une utilisation constante des jaillissements permanents pour afficher tous les poissons et entités sous-marines filmés.
Ainsi on trouve dans ce documentaire son lot de petits poissons qui viennent se balader en dehors du mur de projection, à une distance déjà satisfaisante hors du mur de visionnage, dans un périmètre que l'on pourrait définir entre le mur de projection et le milieu de la pièce (mi-distance entre écran et canapé).
Certes sur les 3 concurrents cités plus haut, le périmètre est plus large, mais il est très positif de voir que Adventure Coral Reef 3D - Under the Sea of Egypt l'exploite parfaitement sur la durée avec un très bon dosage sur la durée du reportage.
Un 2e élément technique constitutif des meilleurs documentaires 3D se retrouve aussi dans ce film : du jaillissement permanent de plancton, qui permet de l'afficher un peu hors du mur, jusqu'au milieu de la pièce au maximum.
On remarquera aussi que le rendu 3D lié à ces particules flottantes est très réaliste, et pas flouté comme dans d'autres reportages 3D. De nouveau, ce film fait son boulot, et il le fait plutôt bien et proprement.
Par contre on pourra reprocher essentiellement à celui-ci d'être trop dans la mesure sur la durée, et de ne pas proposer de superbes séquences de jaillissements top démo.
Alors on entend déjà pleurer d'ici les fanatiques de jaillissements extrêmes qui ne verront pas dans ce documentaire de mérou, de requin, de méduse ou de tortues nager par moment à proximité du canapé. Alors certes ce serait injuste de ne pas remarquer qu'à 3-4 reprises, un petit poisson tente de forcer le passage de son périmétre de sécurité pour venir se rapprocher généreusement du canapé.
Cela n'en fait pas une séquence top démo, mais elle est forcement très agréable. C'est vraiment l'unique reproche de ce reportage : ne pas avoir poussé la gamme stéréoscopique à certains moments propices pour proposer des plans exceptionnels.
C'est dommage car l'excellente mise en scène propose par exemple des séquences avec une tortue, un dauphin, et surtout une murène, qui comme dans
Sammy 2 3D ne veut pas sortir de plus de 1 mètre hors de l'écran, alors qu'étant immobile, il suffisait de se rapprocher encore un peu d'elle pour la voir arriver aux portes du canapé.
Un tout petit manque d'ambition sur ces séquences, qui est compensé par le très bon dosage 3D d'ensemble présent sur tout le reportage.
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