Image & profondeur :
Les premières minutes de visionnage montrent une bonne qualité d'image avec une belle palette colorimétrique, un joli piqué, des noirs et des contrastes efficaces. Par moment certaines composantes seront à la baisse en fonction des environnements captés, variations souvent inévitable sur les documentaires aquatiques et leurs contraintes de tournages.
On se penche ensuite sur l'aspect technique de la profondeur 3D : elle se révèle bonne sur la durée, avec une perception réaliste des distances au sein des décors, et une qualité 3D qui est dans la bonne moyenne de ce que l'on trouve en général dans la concurrence.
On notera aussi que le détachement 3D est très bon et permet souvent une très bonne perception du positionnement spatial de chaque entité aquatique captée sous l'eau.
La très bonne surprise revient à certaines séquences qui se montrent clairement au dessus du lot : celles par exemple filmées à faible profondeur, avec un soleil de plomb qui irradie tout l'environnement aquatique.
Lors de ces séquences, l'excellente luminosité ambiante, couplée alors à un niveau de contrastes et des noirs redoutables, permettent l'expression d'une profondeur et d'un détachement 3D optimaux, et engendrent un rendu 3D troublant de réalisme, donnant vraiment l'impression d'assister à quelque chose de réel.
De même un autre environnement 3D se montre assez bluffant dans le rendu 3D : des grottes sous-marines et semi-ouvertes, qui sont transpercées par les rayons du soleil qui irradient tout le décor : superbe !
C'est dans ces rares séquences qui arrivent brutalement qu'on se
surprend à retenir sa respiration, car celles-ci se démarquent vraiment
des autres, qualifiées pourtant déjà de 'bonnes' au niveau technique 3D.
La contrepartie de ces rares séquences qui se montrent excellentes dans le film, c'est la présence d'autres séquences de moins bonne qualité qui contrebalancent le niveau technique.
Ainsi par moment l'eau se montre trop trouble, les décors de fond dissous et perdus dans un bleu profond, autant de facteurs visuels qui dégradent ponctuellement assez significativement le niveau de profondeur 3D.
De même certains passages au rendu de couleurs un peu délavé entrainent une perte inévitable de réalisme perçu. Par contre le principal défaut visuel renvoie à la surexposition assez systématique constatée sur les blancs et les surfaces réfléchissantes, grief qu'on retrouve d'ailleurs assez souvent dans certains productions concurrentes, et qui est souvent indissociable d'un reportage sous-marin.
Ainsi par moment les blancs aveuglent un peu par abus d'éclairage artificiel sous l'eau, mais parfois c'est vraiment indépendant de la production car lors des séquences captées à proximité de la surface de l'eau, on sent bien que c'est l'incroyable intensité lumineuse du soleil égyptien qui crame un peu les quelques couleurs claires environnantes.
Cela n'empêche pas cette composition 3D finale de bien faire son travail sur la durée, avec un bon niveau global et sans esbroufe visuel.
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