Jaillissements :
La 1ère minute d’introduction numérique met une jolie claque visuelle, et met grandement en appétit, car le spectateur prend violemment, et ce sans préparation préalable, un cocktail cinématique d’effets spéciaux de jaillissements très réussis : gouttes d’eau, bourrasque et particules divers qui sortent de l’écran et projetées vers le spectateur, quelques effets d’éclair et foudre inédits du plus bel effet qui frappent le canapé directement à plusieurs reprises.
On se prépare dès lors à un beau spectacle digne d’un film « parc d’attraction ».
Mais il faudra faire preuve de patience, car lorsque le film débute, la mise en place de la narration, les présentations des protagonistes de l’épisode se font uniquement en exploitant une belle profondeur et un détachement efficace.
Au bout de 15 minutes d’attente, la scène d’ouverture du monde imaginaire avec tempête, bourrasque, se révèle enfin, un grand moment de 3D. Vue d’hélicoptère avec projections de particules et matériaux hors écran, explosion, vortex, jaillissements d’eau…jaillissement permanents de l’hélicoptère sur de nombreuses secondes…Le message vient de passer : c’est un grand spectacle, et on espère que le film va en regorger par la suite.
On arrive ensuite dans une jungle luxuriante très détaillée, qui fait penser immanquablement à
Avatar par sa beauté et sa densité.
Une scène surprise (identique au 1er opus) garantit un sympathique effet de surprise, avec un insecte muni de longues antennes qui jaillit violemment ; plus tard une scène splendide de papillons géants qui s’aventurent en dehors du mur et explorent rapidement votre pièce.
Rapidement on est confronté à une nouvelle grande scène du film : une course poursuite en mode vue inversée (personnage qui court vers vous avec un sympathique lézard fonçant en plan arrière) dans un pure remake d’
Avatar 3D version série B, l’inspiration en est évidente, tant la mise en scène et les décors rappellent la scène culte du chef d’œuvre de Cameron (on trouve même en prime le clin d’œil à la scène avec le sac à dos dans un dénouement alternatif). Cette longue séquence nous octroie même en bonus un jaillissement permanent magistral de cette belle tête de lézard agacé !
On a droit ensuite à une superbe scène de course poursuite à dos d’abeille, séquence d’anthologie de type course poursuite une fois de plus, qui de nouveau lorgne vers les ballades épiques à dos d’Ikran (l’élève ne dépasse jamais bien sur le maître, mais la prestation servie demeure néanmoins de toute beauté).
Une 2e autre scène de course poursuite apparaît juste après et rappelle sommairement celle du « Retour du Jedi » dans les bois avec scrolling rapide des décors avec obstacles à éviter : on y trouve beaucoup de projections de particule poussière, feuilles etc…
J’en profite pour rappeler que tout le long de l’histoire, les débordements sont utilisés de manière régulière avec débordements de branches et feuillages, éléments de décors ou objets, le film est vraiment généreux sur ce point.
Au cours de la narration, une autre scène « gadget » s’illustre brillamment avec le nom de code « pecto boom » : on assiste à une excellente projection de fruits en direction du spectateur pendant 15 sec, qui nous surprend et nous donne envie de les éviter (comme dans la scène initiale de
Harold & Kumar 3D en début de film dans la rue, avec la course poursuite et les œuf ‘projectiles’ qui nous visent directement et nous explosent dessus).
On découvre aussi de superbes plans dont un avec la Statue de Poséidon qui dans un travelling aérien diagonal, se retrouve littéralement au milieu de la pièce ! Un régal.
Plus tard pendant la vidéoprojection, on pénètre cette fois dans le monde sous-marin, et on jubile à ce moment de voir comment le réalisateur va exploiter, ou non, cette phase pour en exploiter le potentiel 3D.
Et on nous offre à ce moment plusieurs nouvelles scènes cultes, dont un jaillissement permanent de méduses identique à la scène homologue dans
IMAX Deep Sea 3D, puis une autre avec l’attaque d’un poisson électrique : jaillissement des effets de sillons et vagues (avec un traitement technique un peu dans l'esprit de ceux utilisés lors des attaques sous-marines dans
Shark 3D).
Les références magistrales continuent avec une superbe scène de harpon en full jaillissement qui va vous « harponner » littéralement, comme celle qui était mise en scène dans
Samy 3D au pôle Nord…Décidément, pour un spectacle grand public et un produit home cinéma, on nous sort le grand jeu !
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