Test Titanic Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
Cameron etant le chef de file de la 3D douce et immersive, on ne s'attend pas à avoir une utilisation intensive des effets de jaillissements. Pourtant la très bonne surprise est de voir que Cameron a eu recours tout le long du film à l'utilisation assez régulière et intense des effets de débordements. L'intensité de ces débordements va de légère à très prononcée.
En effet si on prête attention à cet aspect technique, on remarque que sur une majorité de scènes de focus sur deux personnages, sur une discussion avec plan alterné sur les deux bustes, Cameron propose un débordement assez impressionnant et très prononcé de de la personne en train d'écouter au premier plan, tellement prononcé que souvent on quitte le registre du simple débordement de quelques centimètres hors du mur, pour devenir du véritable jaillissement permanent hors cadre de 1 voire même 2 mètres au milieu de votre pièce.
Ainsi si on fait bien attention à tous ces débordements de morceaux de décors, de bustes, têtes, ou éléments de décors, si on les positionne bien par rapport au repère mural vertical, on se rend compte que ces éléments se retrouvent au milieu de votre pièce (ou au 1/3 de la distance canapé-mur) bien devant, avec du coup un aspect assez flouté pour adoucir l'effet et ne pas engendrer de gênes visuelles par tous ces éléments. Car cet aspect est très immersif pour étendre le champ d'action de la scène au delà du mur, mais renvoie aussi à un petit défaut technique : un effet de jaillissement permanent d'un buste, ou d'une épaule et d'un bras, avec une perception d'être placés 1m devant votre mur, est court-circuité parallèlement par le reste de l'élément qui est situé hors de l'image et qui donne l'impression d'un élément en jaillissement (ou débordement) tronqué. C'est un détail mais Cameron a parfaitement bien géré cet aspect technique dans ce film pour rendre ces nombreux débordements plaisants et immersifs, et non pas contraignants ou perturbants.
En effet si on prête attention à cet aspect technique, on remarque que sur une majorité de scènes de focus sur deux personnages, sur une discussion avec plan alterné sur les deux bustes, Cameron propose un débordement assez impressionnant et très prononcé de de la personne en train d'écouter au premier plan, tellement prononcé que souvent on quitte le registre du simple débordement de quelques centimètres hors du mur, pour devenir du véritable jaillissement permanent hors cadre de 1 voire même 2 mètres au milieu de votre pièce.
Ainsi si on fait bien attention à tous ces débordements de morceaux de décors, de bustes, têtes, ou éléments de décors, si on les positionne bien par rapport au repère mural vertical, on se rend compte que ces éléments se retrouvent au milieu de votre pièce (ou au 1/3 de la distance canapé-mur) bien devant, avec du coup un aspect assez flouté pour adoucir l'effet et ne pas engendrer de gênes visuelles par tous ces éléments. Car cet aspect est très immersif pour étendre le champ d'action de la scène au delà du mur, mais renvoie aussi à un petit défaut technique : un effet de jaillissement permanent d'un buste, ou d'une épaule et d'un bras, avec une perception d'être placés 1m devant votre mur, est court-circuité parallèlement par le reste de l'élément qui est situé hors de l'image et qui donne l'impression d'un élément en jaillissement (ou débordement) tronqué. C'est un détail mais Cameron a parfaitement bien géré cet aspect technique dans ce film pour rendre ces nombreux débordements plaisants et immersifs, et non pas contraignants ou perturbants.
Par ailleurs le traitement des scènes sous-marines est incroyable de réalisme : la scène sous-marine lorsque Jack et Rose plongent sous l'eau est d'un réalisme saisissant car Cameron emploie l'effet de jaillissement permanent sur des milliers de bulles d'air, vagues et sillons qui plongent momentanément votre pièce sous l"eau avec un rendu proche, mais bien supérieur à la célèbre scène dans Avatar 3D où Jake échappe au monstre en plongeant de la falaise dans la rivière. On se prend à penser lors de cours instants aux célèbres reportages IMAX Deep Sea 3D et Under the sea 3D sur le traitement de l'eau : il ne manquerait à Titanic 3D que du jaillissement prononcé d'objets dérivant sous l'eau pour parfaire la composition sous-marine. De même les autres scènes dans les coursives inondées usent de très forts débordements d'éléments du décor, et surtout du plan d'eau, qui se retrouve parfois à avoir son point d'origine au plus prêt à plus d'un mètre du mur en avant et s’étendre ensuite tout en profondeur. Cameron usera souvent de ces effets de bulles sous l'eau pour l'immersion et de quelques effets discrets d'éclaboussures pour agrémenter quelques scènes, comme notamment dans la sublime séquence de course poursuite où Cal du haut de l'escalier tire au pistolet sur Jack et Rose situés en contrebas, la balle traversant l'eau et s'accompagnant d'une sidérante gerbe d'eau qui remonte d'une 10 de mètres, gerbe qui jaillit littéralement du mur sur le côté gauche. Enfin des jaillissements généreux d'étincelles et de gouttes de pluie viendront parachever cette œuvre majeure revisitée, qui mériterait facilement une note de 4/5 sur cet aspect des jaillissements et débordements, si ceux-ci avaient été en général un peu plus nets en premier plan (exemple sur l'impressionnant jaillissement final du diamant le Coeur de L'Océan s’enfonçant dans la mer en direction du spectateur).
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