Bilan 3D :
Sexy Dance 4 3D est le digne héritier de la franchise : il jouit enfin d'un scénario à la hauteur de sa réalisation technique, et distille une émotion réellement palpable par moment, lui permettant de sortir du simple teen movie. Disposant d'une mise en scène tout simplement hallucinante, le film fait la part belle aux chorégraphies techniques d'un autre monde, dont l'inventivité, l'effet de surprise et la fraicheur assomment littéralement lors du visionnage. Ainsi la maitrise des plans de vue et du positionnement des caméras permet souvent l'affichage d'une profondeur incroyable, et donne souvent la possibilité au film de disposer de décors outdoor gigantesques où la profondeur peut s'afficher dans toute son intensité. Cette profusion de plans larges permet au film d'afficher une profondeur légèrement supérieure à celle de son prédécesseur dont la narration l'enfermait souvent dans des environnements clos, confinés et sombres. Ici Scott Speer prend un malin plaisir à donner principalement dans la démesure technique pour créer une vraie rupture dans la franchise. Mais cette superbe profondeur qui frise souvent la perfection se voit parfois ternie par quelques plans floutés intercalés, séquences intrus qui dénotent complétement avec la profondeur admirable qui règne sur 80% du film. De manière très ponctuelle mais régulière, la profondeur se fait donc un peu moins percutante avec des flous sur les arrière plans, même si le niveau de détachement reste toujours remarquable. En parallèle le film dispose comme son prédécesseur de son petit lot de séquences de démonstration sur les effets de jaillissements, avec de nombreuses projections de sable et d'eau, une séquence culte de jaillissement permanent de millier de faux billets de banque qui flottent dans votre pièce et des passages avec de nombreux jaillissements de bras et jambes hors de l'écran. Même si ces passages étudiés restent trop ponctuels, le film les compense par un niveau constant très appréciable de débordements. Un divertissement 3D de premier niveau auquel on reprochera uniquement la réduction du format de l'image passant de 1.78 (Sexy Dance 3) à 2.40, format toujours relativement ingrat pour les œuvres 3D expressives ! |
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