Test Prometheus Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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JAILLISSEMENTS 3D :
Jaillissements :
Si on applique le cahier des charges présenté initialement, qui puise son inspiration dans les copies de James Cameron, on se doute que le film n'exploitera pas ou peu le registre des effets de jaillissements.
Pour commencer, on jugera que le film exploite régulièrement un petit niveau de débordements, soit sur des visages soit sur des bustes, trop souvent floutés sur leurs apparences.
A ce stade, et passé 15 minutes, vu l'absence de vrais jaillissements, et la présence de quelques débordements réussis, une note de 2/5 sur les effets 'out' de débordements/jaillissements se profile doucement.
Plus tard la découverte des séquences mettant en avant les écrans de contrôle et monitoring en fort débordement et/ou jaillissement permanent rassure en renforçant la gamme 3D utilisée, et fait immanquablement penser aux effets de références sur cette catégorie avec les écrans de la salle de contrôle dans Avatar 3D, ceux des ATH de l'armure de Iron Man dans Avengers 3D, ou ceux des moniteurs dans le QG des Men In Black 3 3D.
On découvre ensuite quelques effets furtifs réussis lors de l'envoi des sondes topographiques avec quelques lasers qui pointent en débordement lors des scans des parois des cavités.
Mais le film réserve de véritables surprises en terme de jaillissements permanents : lorsque l'équipage est confronté à une tempête de gravas et poussières, on est plongé dans une scène surréaliste qui bénéficie d'un traitement rarement vu auparavant : des milliers de particules sont projetées en dehors de l'écran, ou vers l'écran (jaillissement arrière), catapultées de manière chaotique par une vent d'une violence inouïe. Le traitement de cette séquence en fait un passage top démo 3D sur le jaillissement permanent de particules au sein de la collection 3D actuelle. On connaissait déjà des référents leaders sur le jaillissement permanent de particules de cendres partout dans la pièce avec Avatar 3D (lorsque l'Arbre Ancien est abattu), de particules de flocons et neige dans Hugo Cabret 3D, de particules incandescentes de braises dans la Colère des Titans 3D ou Fright Night 3D, de particules d'eau avec les effets de pluie dans de nombreux films et dessins animés, et on retiendra désormais Prometheus 3D pour son simulateur de tempête 3D ! Cette séquence d'anthologie pour tout amateur d'effet 3D est d'autant plus forte qu'elle dure des minutes entières !
Pour le bonheur des amateurs, une séquence analogue refera son apparition à la fin du film après le crash d'un vaisseau mère sur la planète toujours en proie à des vents turbulents.
Comme si cela n'était pas suffisant, le film propose une autre petite séquence culte de jaillissement permanent, avec la longue scène où David manipule une carte 3D alien holographique de l'univers, avec une précision et un réalisme rarement vu (on penserait à IMAX Hubble 3D par exemple).
Pour compléter l'état des lieux, on constatera aussi quelques tentacules qui s'afficheront rapidement en légers débordements.
Pour résumer, pas de jaillissements type projection (dommage car 2 ou 3 séquences se seraient bien prêtées à l'exercice), un peu de débordements d'écran, et de rares mais jubilatoires séquences de jaillissements permanents avec les effets de tempête, constituent cette note convenable sur cet aspect technique : il aurait suffi que Ridey Scott intègre une plus grande récurrence de ces éléments de débordements et jaillissements pour relever l'évaluation, mais cela n'était pas sa vision de départ de la 3D, et sa copie demeure brillante au demeurant.
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