Jaillissements :
Après la découverte d'une très belle profondeur constante gravée dans le film, on s'intéresse désormais à l'exploitation du registre des jaillissements 3D.
On constate rapidement que le film use de manière très modérée de ce registre, avec en premier lieu une utilisation ponctuelle des débordements, ponctuelle car le film ne propose pas de débordements en permanence.
Ainsi on aura par moment quelques éléments ou personnages qui sortent timidement de la surface murale, à des moments précis.
L'utilisation d'effets de jaillissements permanents viendra rehausser la palette 3D présente dans le film : on appréciera de voir ponctuellement de beaux jaillissements permanents de quelques personnages sur certains séquences, avec des bustes ou têtes qui peuvent sortir jusqu'à 1,5 mètres du mur de visionnage de notre salle de test (à 3 reprises on mesurera même des sorties d'écran de 2 mètres).
Ces personnages qui s'affichent en dehors de l'écran restent néanmoins relativement rares, et on saura ainsi en profiter à chaque brève manifestation très réussie.
La première séquence qui l'exploite est celle avec la présentation de la standardiste Célia qui se penche fortement hors du mur, avec ses cheveux-serpents. Un peu plus loin, c'est au tour de 'numéro 1' de voir sa tête sortir de 2 mètres hors du mur.
Plus tard on appréciera quelques rares effets de projection, avec des objets tirés rapidement hors de l'écran, dont une boule de neige qui explose en effet 'out'.
La plus belle séquence de jaillissement permanent se déroule en Himalaya avec l'affichage d'une tempête de neige en dehors de l'écran : l'intensité de ce jaillissement reste légère, car on a la perception que la neige sort juste de 1 mètre du mur, mais permet d'agrémenter fortement ce passage (cela reste un cran derrière les effets de scènes de neige homologues dans
Hugo Cabret 3D ou
Resident Evil Retribution 3D, les effets de cendres flottantes dans la pièce dans
Avatar 3D et même derrière ceux de la tempête de sable-minerais dans
Prometheus 3D).
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