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Test Men in Black 3 Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
Le début du film nous projette sur la Lune avec la découverte de Boris L'Animal dans sa cellule, incarnant le méchant de service.
Les environnements sont sombres et laissent apparaitre un traitement relativement efficace des noirs, tandis que les premières couleurs affichées montrent une bonne palette colorimétrique. On notera que la luminosité semble légèrement en retrait sur cette première séquence de 10 minutes.
On découvre une bonne profondeur 3D, avec un traitement efficace sur les plans des corridors et un traitement plus discret sur les vues des pièces intérieures. Les plans sombres ne bénéficient pas de la meilleure profondeur et rappellent un peu la séquence obscure loupée dans Avengers 3D lors de la rencontre entre Thor et Iron Man. Heureusement, les premiers événements vont vite réveiller l'effet de profondeur et rassurer sur la capacité du film à engendrer une sensation de distance et de profondeur, parfois exceptionnelle comme on le verra plus loin. On assiste alors à ce moment à un effet très impressionnant lorsque le mur de la station carcérale lunaire explose, générant une aspiration du vide, dont le traitement technique est excellent : on se représente d'un coup parfaitement cette force d'aspiration sur les personnages et éléments de décors, avec une distance d'affichage quasi infinie puisqu'on aperçoit la terre à l'horizon. Le traveling qui s'ensuit montrant Boris crapahuter à pas de géant sur la surface lunaire en direction du spectateur, pendant que la base lunaire s'éloigne au loin dans son dos est une réussite.

On enchaine ensuite avec le début de la narration terrestre avec les agents K et J. Globalement le film se déroule alternativement dans des décors clos, pièces ou halls confinés, et dans des décors de rues, buildings et autres immeubles. La profondeur affichée dans le film est bonne au global  comparativement à ce que l'on voit dans les derniers hits convertis (notés à 5/5) et privilégie souvent les environnements extérieurs plutôt que ceux intérieurs pour exercer son effet. A de rares moments la profondeur sera ponctuellement sabotée par l'utilisation régulière de flous sur les arrière plans pour mieux faire ressortir les personnages en zoom du premier plan. Ce grief frappe l'ensemble des films 3D à plus ou moins forte échelle, et Men In Black 3 n'échappe pas à la règle même si on constate que son utilisation de flous sur les arrière plans y est beaucoup moins fréquente, et moins gênante que sur de nombreuses productions concurrentes pour la simple raison que pendant ces moments là, le film détourne rapidement l'attention du spectateur avec de superbes débordements de l'écran en premier et second plan de grande qualité et de forte intensité, un peu dans l'esprit de ce que pratique Titanic 3D.

Plus tard, c'est à la 37e minute que l'on comprend que le réalisateur a préféré mettre le paquet sur les scènes incontournables que le fan de 3D attend avec impatience ! A ce moment stratégique du film, on est confronté à une des scènes techniques les plus impressionnantes à ce jour en blu-ray 3D : le saut de Will Smith du haut d'un gratte-ciel pour déclencher l'ouverture d'un portail temporel, portail qui est sensé s'ouvrir à 60cm du sol, et scène qui n'est pas sans rappeler celle cultissime de Néo dans Matrix. 
Tout d'abord on découvre enfin dans Men In Black 3 une profondeur qui atteint des sommets, équivalente à celle de Titanic 3D lors des plans de hauteur sur la proue du navire. Cette séquence montre l'agent J s'avancer au bord du toit d'un gratte-ciel, et la sensation de vertige est somptueuse à ce moment : mieux, dès qu'il saute, les caméras usent de travelings incroyables pour simuler la chute et donner une parfaite impression de hauteur et vertige, les éléments semblant se rapprocher de manière ultra réaliste. L'approche de la vision en vue subjective se montre l'unique choix judicieux pour simuler cette descente, à la fois rapide et longue en émotions. Cette scène est simplement la scène 3D la réussie à date sur un saut dans le vide, et l'utilisation complémentaire d'effets de jaillissements optimaux, en fait une séquence top démo.
Dans la suite du film, la profondeur gagne un peu en intensité de manière globale, tandis que de nombreuses séquences vont encore mettre en scène la hauteur, la distance et la profondeur, via différentes courses poursuites au sol mais aussi dans les airs !

Le final du film engendre son lot de séquences top démo en exploitant la réussite incontestable du film : le vertige et la hauteur. Cette fois-ci, le spectateur est transporté à Cap Canaveral sur la base de lancement d'une fusée américaine. Les scènes d'action qui s'y déroulent avec nos protagonistes évoluant sur une passerelle suspendue au dessus du vide, sont dignes des meilleurs James Bond, et le traitement 3D de la profondeur fait de nouveau sensation. Une nouvelle chute dans le vide viendra de nouveau vous stimuler l'oreille interne avec des placements de caméras optimaux. Les différents panoramas vus du haut de la passerelle rappelleront d'ailleurs ceux de l'excellente séquence introductive de Destination Finale 5 3D sur le fameux pont.

Au final si on juge le film en faisant abstraction des nombreuses séquences dans les airs ou aux sommets de super-structures, le film tourne plus autour de 4 à 4,5/5 concernant sa note sur le traitement de la profondeur et n'a pas la prétention de dépasser l'extraordinaire Titanic 3D qui brille par une profondeur relativement constante et homogène (attention toutefois aux arrière-plans floutés par moment dans Titanic 3D aussi). De même on remarquera que sur certains plans, les différentes couches de calques se montrent parfois un peu trop visibles et sonnent un peu artificiel.
Mais l'ajout de la première séquence de chute de J dans le vide, et de la dernière séquence de 15 minutes du film à Cap Canaveral avec ce superbe sentiment de hauteur et de vide, rehausse l'évaluation, et le plaisir pour le spectateur de remettre ces séquences une nouvelle fois à la fin du film montre l'extrême immersion qu'elles engendrent, à plus forte raison sur un système de vidéo-projection. Et ce sera sur ces effets 3D inédits et rafraichissants que je m’arrêterai pour statuer sur un généreux 5/5 pour la profondeur en guise d'encouragement sur les efforts techniques apportés à cette conversion.

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lundi, mars 18, 2013


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