Test La Bataille de Varsovie Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
La restitution des couleurs est une réussite, la luminosité se montre d'une très forte intensité et les contrastes affichent une solidité à toute épreuve. Un bon début sur ces premières caractéristiques visuelles.
Vient ensuite l'appréciation de la profondeur 3D dans le film : dès les premiers instants, on est fortement surpris par la qualité et l'intensité de cette profondeur. On assiste rapidement à une longue séquence dans un cabaret, et la spatialisation de la salle est remarquable avec une scène posée loin dans le fond, un bon détachement des personnes et objets au sein de la pièce. On attend alors d'autres séquences dans d'autres environnements pour confirmer ou infirmer cette profondeur 3D qui a su prendre par surprise.
La découverte des environnements extérieurs, de jour, de nuit, des environnements ouverts ou confinés donnent un jugement sans appel : la profondeur se révèle brillante, excellente et même excessive sur certains plans. En faisant régulièrement pause pour mesure l'intensité des parallaxes des lointains, on constate qu'ils sont en permanence calibrés sur le niveau maxi proposé en blu-ray 3D : le seul film récent sorti en Blu-ray 3D qui a su proposer un tel niveau de profondeur constant est la meilleure surprise de l'année, à savoir Flying Swords of Dragon Gate 3D. Même si la profondeur se montre parfois légèrement inférieure à celle du film asiatique, une majorité du film fait jeu égal sur la profondeur de champ horizontale et les perspectives 3D.
Une autre caractéristique technique saute au yeux régulièrement pour les initiés : l'absence totale de flou sur les arrières plans, alors que l'on est habitué à en trouver de manière occasionnelle voire soutenue et exagérée sur la majorité des film live action. Cette netteté insolente sur les arrières plans permet à la profondeur de s'exprimer en toute sérénité et permet de plonger le spectateur au cœur de l'action. Et il faut avouer qu'une forte partie du film est tournée vers la guerre sur les champs de bataille et dans les tranchées, permettant de sublimer le réalisme de ces scènes dont la photographie de Slawomir Idziak (Harry Potter l'ordre du Phénix, Bienvenue à Gattaca, La chute du faucon noir) est une réussite artistique incontestable.
On aura droit aussi par moment à des caméras localisées en hauteur : en haut des salles de briefings, ou au dessus des champs de bataille, permettant d'apprécier aussi l'effet de profondeur dans sa dimension de hauteur. On constatera avec plaisir que les caméras sont souvent idéalement placées pour exploiter tout le potentiel 3D des scènes filmées.
De même le détachement est remarquable sur tout le film : il permet toujours de positionner efficacement le moindre soldat dans le volume d'un décor. De même les petits détails et éléments sortent toujours en relief, comme les fumées et autres nuages de poussières et feuilles que l'on est toujours en mesure de visualiser avec une forte distinction.
Tous les environnements sont susceptibles de décrocher l'effet de surprise par le rendu de la profondeur, aussi bien de nuit que de jour. On ne comptera plus le nombre de fois où la profondeur suscitera l'admiration, comme une de ces vues finales dans les interminables tranchées, ou sur toutes les séquences en milieu ouvert.
Dans le registre des loupés, on constate un travers inévitable pour un live action qui exprime une 3D souvent extrême et très voire trop lumineuse : quelques blancs sont parfois en surexposition, premier défaut parfois constatés sur des habits ou linges blancs par exemple, mais on assiste plus souvent à quelques artefacts de mauvaise synchronisation gauche/droite d'effet de lumière sur une texture ou un élément brillant ou réfléchissant la lumière. On connait bien ce symptôme, et l'excellente série des Destination Finale 3D par exemple, souffrait par moment du même problème. Concrètement cela se traduit par un reflet de lumière qui est appliqué sur un objet et qui n'est perçu à ce moment que par un seul œil (il suffit de fermer les yeux 2 secondes par alternance pour voir que l'objet a par exemple une texture illuminée blanche sur l’œil gauche, et plus sombre sur l’œil droit). Bref un défaut de captation et calibrage 3D qui ressort souvent dans les live action, donc rien de grave à ce stade, sachant qu'il reste relativement discret dans le film.
Autre loupé sur 3-4 plans dans tout le film, un affichage 3D corrompu lors de zoom par moment sur les bottes de soldats en formation ou de pattes de chevaux au trot, qui est assez désagréable pour la mise au point 3D et qui ne dure heureusement que quelques secondes à chaque fois. On n'en tiendra pas rigueur au final. De même sur de rares plans comme les effets de ralenti, la 3D s'efface ponctuellement.
Mais sur 90% du film, le spectacle de la profondeur est magistral avec un format 1.85 qui exploite tout son potentiel, et on ne peut que s'étonner du rendu 3D de ce film marginal qui piétine sans difficultés de nombreuses productions américaines à gros budget. Incroyable !
Une autre caractéristique technique saute au yeux régulièrement pour les initiés : l'absence totale de flou sur les arrières plans, alors que l'on est habitué à en trouver de manière occasionnelle voire soutenue et exagérée sur la majorité des film live action. Cette netteté insolente sur les arrières plans permet à la profondeur de s'exprimer en toute sérénité et permet de plonger le spectateur au cœur de l'action. Et il faut avouer qu'une forte partie du film est tournée vers la guerre sur les champs de bataille et dans les tranchées, permettant de sublimer le réalisme de ces scènes dont la photographie de Slawomir Idziak (Harry Potter l'ordre du Phénix, Bienvenue à Gattaca, La chute du faucon noir) est une réussite artistique incontestable.
On aura droit aussi par moment à des caméras localisées en hauteur : en haut des salles de briefings, ou au dessus des champs de bataille, permettant d'apprécier aussi l'effet de profondeur dans sa dimension de hauteur. On constatera avec plaisir que les caméras sont souvent idéalement placées pour exploiter tout le potentiel 3D des scènes filmées.
De même le détachement est remarquable sur tout le film : il permet toujours de positionner efficacement le moindre soldat dans le volume d'un décor. De même les petits détails et éléments sortent toujours en relief, comme les fumées et autres nuages de poussières et feuilles que l'on est toujours en mesure de visualiser avec une forte distinction.
Tous les environnements sont susceptibles de décrocher l'effet de surprise par le rendu de la profondeur, aussi bien de nuit que de jour. On ne comptera plus le nombre de fois où la profondeur suscitera l'admiration, comme une de ces vues finales dans les interminables tranchées, ou sur toutes les séquences en milieu ouvert.
Dans le registre des loupés, on constate un travers inévitable pour un live action qui exprime une 3D souvent extrême et très voire trop lumineuse : quelques blancs sont parfois en surexposition, premier défaut parfois constatés sur des habits ou linges blancs par exemple, mais on assiste plus souvent à quelques artefacts de mauvaise synchronisation gauche/droite d'effet de lumière sur une texture ou un élément brillant ou réfléchissant la lumière. On connait bien ce symptôme, et l'excellente série des Destination Finale 3D par exemple, souffrait par moment du même problème. Concrètement cela se traduit par un reflet de lumière qui est appliqué sur un objet et qui n'est perçu à ce moment que par un seul œil (il suffit de fermer les yeux 2 secondes par alternance pour voir que l'objet a par exemple une texture illuminée blanche sur l’œil gauche, et plus sombre sur l’œil droit). Bref un défaut de captation et calibrage 3D qui ressort souvent dans les live action, donc rien de grave à ce stade, sachant qu'il reste relativement discret dans le film.
Autre loupé sur 3-4 plans dans tout le film, un affichage 3D corrompu lors de zoom par moment sur les bottes de soldats en formation ou de pattes de chevaux au trot, qui est assez désagréable pour la mise au point 3D et qui ne dure heureusement que quelques secondes à chaque fois. On n'en tiendra pas rigueur au final. De même sur de rares plans comme les effets de ralenti, la 3D s'efface ponctuellement.
Mais sur 90% du film, le spectacle de la profondeur est magistral avec un format 1.85 qui exploite tout son potentiel, et on ne peut que s'étonner du rendu 3D de ce film marginal qui piétine sans difficultés de nombreuses productions américaines à gros budget. Incroyable !
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