Test Julia X Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
Après cette très bonne surprise sur l'effet de profondeur réaliste, on se demande quel traitement est réservé aux effets de jaillissements, sans se faire trop d'illusions.
Et de nouveau la première demi-heure va faire le spectacle à tous les niveaux ! De manière encore plus inattendue, le film propose non pas des débordements réguliers comme c'est à la mode actuellement dans les productions live action ou dessins-animés, mais carrément des jaillissements permanents pendant toute la narration.
Qu'est ce que cela signifie concrètement ? Que le film explose visuellement avec une scène 3D qui s'étire non pas de 30 à 50 cm en dehors du mur, mais littéralement de 2 mètres hors du mur de projection sur tous les décors et éléments susceptibles de s'étirer vers le canapé.
Cela se manifeste dès le début avec des personnages qui semblent assis devant le mur, des éléments de décors qui sortent joyeusement pendant de longues secondes en dehors du mur comme la devanture du restaurant par exemple ou lors de la séquence dans les toilettes avec la rangée de cabines qui s'étend presque jusqu'au canapé dans l'esprit des jaillissements permanents de certains reportages IMAX.
On assistera aussi à un superbe effet de pluie en jaillissement avec cette pluie battante qui s’abat un peu partout dans la pièce avec un effet 3D de référence digne des meilleurs films qui exploitent ce genre d'effets de jaillissements permanents de particules.
On appréciera d'ailleurs tout particulièrement de voir régulièrement sur un passage de 15 minutes, des plans avec des gouttes et un filet d'eau qui semblent nous tomber directement sur la tête au dessus du canapé, avec un rendu très réaliste pour ce genre de jaillissement permanent de plus de 3 mètres dans notre salle de test : on enfilerait presque un ciré !
On appréciera d'ailleurs tout particulièrement de voir régulièrement sur un passage de 15 minutes, des plans avec des gouttes et un filet d'eau qui semblent nous tomber directement sur la tête au dessus du canapé, avec un rendu très réaliste pour ce genre de jaillissement permanent de plus de 3 mètres dans notre salle de test : on enfilerait presque un ciré !
Ensuite on visualise une Chevrolet, qui arrivée à destination, se retrouve avec un cadrage parfait au centre de l'écran, et lorsqu'elle se gare au ralenti, on la voit pénétrer de face l'écran pour sortir significativement hors du mur de projection avec un fort effet 'out', qui l'affiche en jaillissement permanent et sortant de 2 mètres de l'écran comme les nez des avions dans les hangars de IMAX Avions de Légendes 3D.
Un peu plus tard d'autres séquences avec une camionnette puis une Cadillac exploiteront habilement d'autres extensions d’éléments hors du cadre.
A un moment dans un parking sous-terrain, on a l’héroïne séquestrée prêt d'un escalier, avec un cadrage d'image parfait montrant la rampe d'escalier continuer sa course de 1,5 mètres dans la pièce de visionnage.
Des câbles muraux sont présents et semblent pendre directement du milieu de votre pièce. On appréciera que tous ces jaillissements permanents sont toujours très détaillés donnant un réalisme incroyable aux scènes filmées. A 2 reprises seulement les éléments en représentation 'out' se montrent un peu trop floutés. Ce n'est pas le cas du tisonnier très détaillé et chauffé à blanc qui est brandi fortement hors de l'écran en direction du spectateur.
La scène d'échappée dans les champs de blé est excellente, car le champ s'invite jusqu'au milieu de la pièce (on constate par contre un gros artefact visuel lumineux sur l’œil gauche à ce moment), tout comme quelques branches lors de la traversée de la forêt ou du marécages, avec des arbres en fort débordement. On appréciera aussi les superbes effets de nappes de brouillard qui s'échappent et s'étendent dans la pièce ! Enfin une ultime séquence de pluie réussie viendra parachever la palette des effets 3D proposée.
A un autre moment on sursautera du canapé lorsque les bras du serial killer viendront dangereusement vers le canapé pour tenter de vous saisir.
Ainsi les 30 premières minutes sont une pure démonstration et obtiennent sans aucun problème la note de 4,5/5 sur ce registre des jaillissements. Dans la 2e demi-heure, les environnements fermés et la narration plus statique mettent un peu moins en relief les effets de jaillissements permanents. On trouvera toujours certains décors qui s'étirent, des bustes de personnages de premier plan au milieu de la pièce par moment.
Mais comme vu ensemble précédemment, c'est dans la dernière demi-heure que le rythme de l'action ré-accélère de nouveau pour multiplier les occasions de voir des objets de décors (décors, rembardes, tête de lit, meubles...) et personnages s'afficher généreusement de nouveau en dehors du cadre de projection, à des distances plus ou intensifiées, et au visuel plus ou moins détaillé.
On remarquera aussi qu'une autre forme de jaillissement se rajoute à la fête dans ce film : les effets de projections : on ne compte plus le nombre de vitres cassées, portes en bois défoncées et autres éléments, qui occasionnent à chaque fois des projections de débris vers le spectateur.
Mention spéciale d'ailleurs pour les effets de projections de bois à un moment lorsqu'une porte est défoncée, l'effet est surprenant en intensité et prendra même par surprise le spectateur à l'affût.
Alors c'est vrai, ces effets visuels rajoutés en post-production sonnent souvent too much, comme les projections d'hémoglobine dignes d'un mauvais film de série Z qui giclent directement et coulent sur l'objectif situé à 20 cm du spectateur, mais ils contribuent à assurer le spectacle sur la durée.
Une autre scène excellente pendant l'heure de huit clos dans la maison affiche la jolie Julia, s'entrainant devant le mur à frapper avec un marteau de 1 mètre de long, et bien sûr tout se fait en jaillissement permanent avec ses mouvements de bras répétés qui sortent intégralement du mur avec ce marteau très menaçant.
On aura droit à pleins d'autres petits plans réussis pendant cette deuxième phase de narration avec en fond un très fort niveau de débordement.
Un peu plus tard d'autres séquences avec une camionnette puis une Cadillac exploiteront habilement d'autres extensions d’éléments hors du cadre.
A un moment dans un parking sous-terrain, on a l’héroïne séquestrée prêt d'un escalier, avec un cadrage d'image parfait montrant la rampe d'escalier continuer sa course de 1,5 mètres dans la pièce de visionnage.
Des câbles muraux sont présents et semblent pendre directement du milieu de votre pièce. On appréciera que tous ces jaillissements permanents sont toujours très détaillés donnant un réalisme incroyable aux scènes filmées. A 2 reprises seulement les éléments en représentation 'out' se montrent un peu trop floutés. Ce n'est pas le cas du tisonnier très détaillé et chauffé à blanc qui est brandi fortement hors de l'écran en direction du spectateur.
La scène d'échappée dans les champs de blé est excellente, car le champ s'invite jusqu'au milieu de la pièce (on constate par contre un gros artefact visuel lumineux sur l’œil gauche à ce moment), tout comme quelques branches lors de la traversée de la forêt ou du marécages, avec des arbres en fort débordement. On appréciera aussi les superbes effets de nappes de brouillard qui s'échappent et s'étendent dans la pièce ! Enfin une ultime séquence de pluie réussie viendra parachever la palette des effets 3D proposée.
A un autre moment on sursautera du canapé lorsque les bras du serial killer viendront dangereusement vers le canapé pour tenter de vous saisir.
Ainsi les 30 premières minutes sont une pure démonstration et obtiennent sans aucun problème la note de 4,5/5 sur ce registre des jaillissements. Dans la 2e demi-heure, les environnements fermés et la narration plus statique mettent un peu moins en relief les effets de jaillissements permanents. On trouvera toujours certains décors qui s'étirent, des bustes de personnages de premier plan au milieu de la pièce par moment.
Mais comme vu ensemble précédemment, c'est dans la dernière demi-heure que le rythme de l'action ré-accélère de nouveau pour multiplier les occasions de voir des objets de décors (décors, rembardes, tête de lit, meubles...) et personnages s'afficher généreusement de nouveau en dehors du cadre de projection, à des distances plus ou intensifiées, et au visuel plus ou moins détaillé.
On remarquera aussi qu'une autre forme de jaillissement se rajoute à la fête dans ce film : les effets de projections : on ne compte plus le nombre de vitres cassées, portes en bois défoncées et autres éléments, qui occasionnent à chaque fois des projections de débris vers le spectateur.
Mention spéciale d'ailleurs pour les effets de projections de bois à un moment lorsqu'une porte est défoncée, l'effet est surprenant en intensité et prendra même par surprise le spectateur à l'affût.
Alors c'est vrai, ces effets visuels rajoutés en post-production sonnent souvent too much, comme les projections d'hémoglobine dignes d'un mauvais film de série Z qui giclent directement et coulent sur l'objectif situé à 20 cm du spectateur, mais ils contribuent à assurer le spectacle sur la durée.
Une autre scène excellente pendant l'heure de huit clos dans la maison affiche la jolie Julia, s'entrainant devant le mur à frapper avec un marteau de 1 mètre de long, et bien sûr tout se fait en jaillissement permanent avec ses mouvements de bras répétés qui sortent intégralement du mur avec ce marteau très menaçant.
On aura droit à pleins d'autres petits plans réussis pendant cette deuxième phase de narration avec en fond un très fort niveau de débordement.
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