Image & profondeur :
Les premières images donnent très rapidement le ton sur la qualité de l'image : un piqué efficace, des couleurs souvent chatoyantes qui irradient les environnements proches de la surface de l'eau, des contrastes 'souvent' de très bon niveau.
'Souvent', car on notera que de rares séquences bénéficieront d'un contraste fortement en baisse, avec un rendu un peu délavé, un résolution inférieure, tandis que d'autres séquences souffriront ponctuellement de surexposition sur les blancs avec un mauvais dosage des torches sous-marines pour illuminer les scènes, et de saturations sur les couleurs, comme le zoom de 30 secondes sur le poisson perroquet par exemple. Mais tout ceci reste acceptable, et l'ensemble reste très efficace, un cran néanmoins derrière le rendu parfait exprimé dans les 2 références que sont
Merveilles de l'Océan 3D et
IMAX Under the Sea 3D.
On aborde à présent le rendu consacré aux effets de profondeur : le début du documentaire exprime un niveau de profondeur qui restera fidèle pendant les 50 minutes de visionnage, c'est à dire un niveau d'intensité excellent !
Le parti pris de l'équipe de tournage de s'intéresser principalement aux espèces marines vivant dans les massifs coralliens permet de disposer d'environnements captés toujours très proches de la surface de l'eau, et donc d'une luminosité intense.
Ainsi la profondeur peut régulièrement s'exprimer en toute liberté, et engendrer par moment une perception sidérante de profondeur et distance sur les arrière plans, avec autant d'éléments de décors, rochers, poissons en fond d'écran qui nagent à perte de vue.
Cet éclairage remarquable sur les décors permet un rendu de profondeur excellent sur l'ensemble des plans présentés dans le documentaire.
Dans la 2e partie du reportage, on s'intéresse à certaines espèces marines évoluant un peu plus en profondeur de mer, et inévitablement on perdra ponctuellement un peu en perception de profondeur, mais cela reste marginal comparativement au dernier documentaire 3D
Sous l'Océan 3D, par exemple, qui à l'inverse bénéficiait de 10 minutes de séquences relativement bien éclairées contre 35 minutes sur toile de bleu profond et très sombre.
Mention spéciale pour le détachement 3D qui s'illustre en toutes circonstances, même lorsque l'on assiste à des déplacements de bancs de centaines de poissons, avec une perception naturelle du positionnement spatial de chaque poisson au sein de la scène 3D recrée et une parfaite représentation de la volumétrie générale.
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