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Test IMAX To the Arctic Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
Le début du visionnage affiche immédiatement des caractéristiques d'image à la hauteur des standards IMAX en général, à savoir un piqué redoutable, une palette colorimétrique optimale et ultra réaliste, de jolis noirs profonds et une bonne maitrise des variations de contrastes dans cet environnement polaire.

On se penche ensuite sur l'aspect attendu de la profondeur 3D dans le reportage. Tout d'abord, il convient de signaler le nouveau logo et la nouvelle animation IMAX en introduction qui remplace l'ancienne que l'on connaissait par coeur.

Cette nouvelle animation 3D est incroyable et met en scène une sorte de tunnel de neige à la profondeur infinie qui dégage une perception incroyable de longueur et distance. Du tout bon en entrée de jeu !

Après cette jolie claque sur le pré-générique, on découvre ensuite un générique d'introduction sur ce reportage très réussi avec de vastes étendues au rendu 3D très réaliste.

Le début de reportage à proprement parler laisse par contrer plutôt perplexe dans les premières minutes. On attend 10 minutes avant de consolider un premier jugement sur cette profondeur 3D : elle est assez faible pour être honnête.

Non pas que les arrière-plans soient flous, car ce n'est jamais le cas avec un niveau de détail à l'horizon toujours bluffant, mais plutôt une décision technique de production de régler l'intensité de la profondeur 3D en mode soft, très soft même.

Il suffit d'ailleurs de jeter un oeil au niveau de parallaxe des lointains sans lunettes 3D (écartement en centimètres mesuré physiquement sans le port de lunettes 3D entre l'image droite et l'image gauche sur la représentation d'un objet sensé être positionné dans l'horizon lointain en 'profondeur') pour s’apercevoir que l’écho stéréoscopique entre les 2 images est presque insignifiant.

La suite du reportage confirme ce constat d'une profondeur plutôt moyenne dans l'ensemble, avec ponctuellement des séquences parfois très réussies qui remontent momentanément la moyenne.

Ainsi on saluera par moment certains points de vues de banquise à la profondeur très réussie, mais aussi les quelques environnements aquatiques filmés qui mettent en scène la petite famille d'ours polaire : la profondeur y est très réaliste, avec un excellent détachement des éléments au sein de la scène.

De même certaines séquences de migration de caribous et autres morses donnent parfois lieu à de belles séquences 3D.

Mention spéciale aussi pour une courte séquence en vue subjective à bord d'un traineau tiré par des chiens : la sensation d'être réellement à bord est surprenante.

Au final une profondeur 3D plutôt décevante dans l'ensemble et qui ne fait pas honneur à l'excellence portée par les derniers documentaires IMAX sortis en 2012.

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mercredi, mars 27, 2013


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