Test Fascinant récif de corail vol3 / Jaillissements 3D
1. | |
2. | |
3. | |
4. |
Jaillissements :
En ce qui concerne le registre des jaillissements, on constate très rapidement la présence d'un élément très appréciable pour engendrer une bonne immersion à minima : les jaillissements permanents de gros planctons qui flottent partout dans la pièce.
Autant dire que ce documentaire est plus que généreux sur cette caractéristique technique, car on se retrouve littéralement attaqué de toute part pendant presque toute la durée, de grosses particules qui dérivent énergiquement vers la caméra avec un effet très prenant.
Ce qui rend cet effet 3D très réaliste s'explique par le fait que les environnements filmés disposent de très forts courants marins, qui agitent et propulsent en permanence tout le plancton à des vitesses impressionnantes.
Les cadrages étant idéaux, ces projections de milliers de particules se retrouvent bien évidemment dirigées vers la caméra : on ressent presque la nécessité par moment d'activer "les essuie-glaces" pour améliorer carrément la visibilité 3D lors de la projection, car ces jaillissements permanents s'affichent régulièrement jusqu'au canapé, c'est dire le niveau d'intrusion et d'envahissement spatial.
Ce qui est sympathique aussi est de croiser par moment des grains à la taille imposante, voire même quelques hippocampes en vadrouille.
En ce qui concerne les espèces sous-marines en elles-mêmes, c'est plutôt très décevant sur l'ensemble du reportage car on n'a droit ponctuellement qu'à quelques légers débordements d'écran.
On pouvait s'imaginer avoir comme dans les leaders de la catégorie, de nombreux jaillissements permanents de poissons hors du cadre lors de différents mouvements de caméras, mais non !
Pourtant 2 séquences vont se démarquer fortement : la première séquence significative dure 30 secondes avec du jaillissement permanent de dizaines de petits poissons luminescents à 1m50 hors du mur de visionnage.
La 2e séquence, qui arrive à la 38e minute, donne brutalement un grand coup sur la tête, car rien dans la première 1/2 heure ne pouvait laisser imaginer qu'une telle séquence se cachait dans ce reportage.
Alors que se passe t-il à ce moment ? Et bien on a littéralement une séquence culte de 30 secondes, digne du célèbre et cultissime mérou de IMAX Under the Sea 3D qui sortait de plus de 3 mètres hors du mur de visionnage.
Ainsi lors de cette scène, le documentaire offre un zoom inédit sur une espèce jamais encore filmée en jaillissement permanent à date, l'impressionnante murène !
En fait la caméra commence à se rapprocher progressivement d'une énorme murène cachée dans un trou, et tout d'un coup la murène qui n'apprécie pas la présence du caméraman sort de son trou, et sort du mur par la même occasion et se retrouve d'un coup affichée à 2m50, puis carrément à 3 mètres hors du mur de projection, au même niveau que le canapé dans un jaillissement permanent de plus de 20 secondes incroyables.
Cerise sur le gâteau, cette dernière décide même de menacer la caméra gueule ouverte pour se retrouver littéralement au même niveau que le spectateur, étirée sur plus de 3 mètres en long sur toute la pièce, si c'est pas beau cela !
Dommage que cet exploit ne se réitère plus par la suite, même si on appréciera néanmoins 5 minutes plus tard de retrouver une autre de ses copines affichée en jaillissement latéral à 2 mètres hors du cadre, de manière statique !
1. | |
2. | |
3. | |
4. |
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home