Les premières minutes affichent des contrastes assez efficaces dans l'ensemble, parfois mis à mal dans certaines séquences terriblement délavées, ou à la luminosité perfectible. La palette colorimétrique sait se montrer par moment très convaincante.
En ce qui concerne l'effet de profondeur 3D, il se montre plutôt satisfaisant sur la durée, surtout si l'on considère que les environnements captés sont très souvent frappés d'eaux troubles et impénétrables.
On pouvait craindre de voir une profondeur 3D taillée à la serpe, et pourtant elle fait honneur de manière régulière, malgré des environnements souvent peu propices à son expression.
On notera que certaines séquences sont même magistrales au niveau profondeur 3D et détachement 3D, avec une perception insolente et ultra réaliste de chaque distance qui sépare chaque poisson de chaque élément de décor.
Le documentaire se centre principalement sur l'exploration d'un récif naturel composé d'un bateau qui a sombré et qui s'est vu recouvert de corail et flore sous-marine. Les différents mouvements de caméra sont très efficaces pour en révéler chaque recoin retapissé d'éléments naturels.
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