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Test Deep Water Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Les premières images du film se déroulent en environnements de jour dans une petite ville au large de Sumutra, et exprime une forte luminosité avec une palette colorimétrique très satisfaisante. La poursuite du visionnage va révéler par la suite une concentration de l'intrigue dans des décors sombres de nuit qui vont dégrader fortement l'intensité des couleurs, tout en épargnant relativement la luminosité grâce aux différentes sources de lumières présentes. Les contrastes sont excellents de jour, et moins impactants dans leur traitement de nuit.

En ce qui concerne le rendu de la profondeur, il est assez hétérogène dans le film, puisque l'on va côtoyer à la fois du moyen, du bon, mais aussi du mauvais.

Les 8 premières minutes du film commencent plutôt mal à ce sujet, avec la découverte d'un couple en vacances qui se filme en vue subjective : le rendu 3D est assez chaotique avec une certaine difficulté de mise au point pour ajuster les volumes et représenter les distances des arrière plans.

Heureusement la fin de cette séquence nous rassure car on imagine que cet effet 3D plutôt décevant est principalement lié au fait que les images sont sensées être issues du caméscope amateur du couple. Soit !

Le deuxième environnement 3D que l'on découvre est lui très réussi : il s'agit d'un bateau à moteur capté en plein jour, avec un effet de profondeur très réaliste, aussi bien sur l'intérieur de la cabine que sur les plans larges le montrant en train d'évoluer sur la mer. Le détachement se montre aussi excellent dans ces séquences. Cet environnement sera récurent au fil de la narration, et il est déjà rassurant que les séquences qui y prennent place soient toujours réussies.

Le troisième type d'environnement que l'on va découvrir est une plateforme de pêche perdue en pleine mer, et qui prendra place souvent de nuit, ou lors de séquences à très faible luminosité. La profondeur 3D rendue dans cet environnement oscille entre le moyen et le très bon. Ce qui est dommage est que cet environnement représente 80% du contenu du film, et que la moitié de ces séquences soit un peu mitigée.

Si l'on se penche sur le principal défaut lié à la profondeur dans ce film, on découvre qu'en fait, régulièrement, certains arrière plans sonnent un peu faux, avec une 3D qui respire paradoxalement l’artificiel en dépit d'une 3D annoncée native. On peut suspecter que le travail en post-production a saboté de nombreuses séquences dans une volonté de booster le rendu 3D final. Et parfois la profondeur disparait aussi laissant un rendu semi-plat avec notamment des effets de flou sur les arrière plans.

Et à côté de ces plans ponctuels ratés, on bénéficie sur 50% du film d'une superbe profondeur et d'un excellent détachement ce qui est un peu perturbant car le rendu affiché toutes les 30 secondes est très variable d'un plan à l'autre.

Ainsi la mise au point sur cette profondeur 3D est parfois délicate, et on sent que quelque chose cloche sur l'effet de profondeur. Le temps de se le dire, le film a vite fait d'enchainer sur un plan ou une séquence réussie avec une bonne profondeur et un bon détachement, ce qui est assez déroutant.

Mention spéciale pour la dernière demi-heure du film qui propose de bons effets de profondeur réussis, notamment lors de séquences sur le ponton. De même tous les environnements captés de jour se montrent souvent convaincants même s'ils demeurent minoritaires.

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lundi, mars 18, 2013


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