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Test Amazing Spider-Man blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
La première analyse concerne tout d'abord les caractéristiques techniques de l'image : on constate des noirs profonds avec un superbe rendu, point rassurant car le film propose des scènes majoritairement sombres dans toutes ses phases clés. Le piqué et le contraste sont bons eux aussi. En revanche en ce qui concerne le traitement des couleurs, il est satisfaisant mais pas exceptionnel car il renvoie souvent un aspect un peu trop terne en 3D. On se réjouira en revanche de la très bonne lisibilité des scènes en pénombre.

On aborde ensuite le traitement de la profondeur, et on découvre rapidement ce que la bande-annonce laissait entrevoir : un parti pris très original. En effet, lors du début du film, on constate une profondeur très légère avec un relief de l'image très doux, assez souvent à la limite de la perception. Les premiers environnements affichés sont souvent des espaces assez exigus et l'impression de profondeur est très faible, faute à un réglage volontaire de l'intensité 3D en mode soft, renforcé par une utilisation à outrance de flou sur les arrières plans. Et cela continue pendant la majeure partie du film : en fait le réalisateur a fait le choix technique et immersif de proposer une profondeur minimum sur les scènes dramatiques, de dialogues,  de narration autour de Peter Parker "normal", pour mieux mettre en évidence la remarquable 3D qui s'affiche lors des scènes d'action mettant en scène Spider-Man. Choix évidemment polémique qui ne plaira pas à tout le monde, car à a différence de l'excellente ambiance engendrée dans Tron 3D, qui avait décidé de commencer avec des séquences dans le monde réel en parfaite 2D, puis basculait définitivement en mode 3D dès l'arrivée dans la Grille, dans Spider-Man on alterne en permanence entre un mode profondeur low level, et un mode profondeur high level au fil de la narration.

Ainsi au bout d'une heure d'histoire (le temps à ce reboot de redémarrer efficacement l'aventure), on assiste progressivement à de premières superbes séquences de profondeur. On découvre alors d'innombrables plans relativement cultes sur les toits des buildings avec des points de vue et caméras en plongée qui engendrent d'incroyables sensations de vertige et hauteur, d'une qualité technique 3D équivalente aux séquences leaders du genre présentes dans Men In Black 3 3D (le fameux saut culte dans le temps) ou Avengers 3D (les séquences cultes de vol d'Iron-Man au dessus de la ville et du pont). Sur une dizaine de séquences, on est ravi et même surpris, après avoir été un peu endormi au niveau technique pendant des dizaines de minutes auparavant, de tomber sur des top séquences démo sur les effets de profondeur. A 1h20, Spider-Man met même en scène une séquence qui est la copie conforme du traveling culte dans Men In Black 3 3D où l'on voit de haut la pointe du Chrysler Building, avec un traveling identique sur la tour Oscorp, et un rendu 3D aussi réussi côté profondeur et détachement. Parlant du détachement, il est donc très léger sur les séquences soft, et redoutable quand la profondeur s'emballe dans l'action.

Les occasions pour Spider-Man ne manquent pas dans le film de mettre en scène de superbes effets de profondeur sur le pont, les toits des gratte-ciel, lors de l'affrontement final culte de 8 minutes. Lors de ces plans qui ne représentent qu'une infime partie de la durée total du film, on touche souvent le 5/5 sur l'effet de profondeur retranscrit. Mais malheureusement pendant au moins 80% du film, la profondeur est d'une douceur trop faible bien que très naturelle et présente sur la durée, et qui saura se faire rapidement oublier même si l’œil exercé distinguera toujours un premier plan et un ou 2 arrières plans intermédiaire clôturés par un arrière plan flouté. Paradoxalement, l'impression de ce parti pris de présentation 3D est qu'il fonctionne assez bien car l'immersion dans le film demeure intacte pendant les 2 heures de visionnage.

Néanmoins pour ce cas particulier de film, la note finale sur la profondeur prend uniquement en compte le rendu des 20 minutes du film en vraie 3D, car si on devait noter l'effet de la profondeur sur la durée totale du film, évidemment on tomberait au mieux à 3/5...

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lundi, mars 18, 2013


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