Meilleurs blu-ray 3D 2012 : 13e place
BILAN 3D :
Le dernier-né de PIXAR offre un contenu hautement qualitatif qui parvient à se démarquer facilement sur un des critères techniques. En effet Rebelle Blu-ray 3D impose le respect sur le traitement de la profondeur et du détachement 3D en environnements sombres. Même si ce dernier reste quand même en retrait sur cet aspect technique par rapport aux derniers ténors de l'animation 3D du genre que sont Madagascar 3 3D et L'Age de Glace 4 3D sur le rendu de la profondeur 3D, il s'approche pourtant de l'excellence du détachement 3D appliqué dans le référent à date Raiponce 3D. Si vous n'aviez jamais eu l'occasion auparavant de visiter l’Écosse, Rebelle 3D se montre une excellente alternative au voyage réel en vous transportant comme rarement au sein de décors pourvus d'une esthétique et beauté rarement égalés à ce jour, magnifiés par des textures hautement réalistes qui renforcent l'immersion générale. Ainsi alors que Rebelle 3D se déroule à 80% dans l'obscurité, on est bluffé du rendu 3D, de la lisibilité, de la profondeur, du détachement et de l'affichage extrême des détails dans les environnements sombres : un exploit que seul Underworld 3D avait réussi à réaliser à ce jour. Bien évidemment les quelques séquences dans des environnements lumineux raviront facilement la palme des séquences au meilleur rendu 3D du film. D'ailleurs si on devait résumer Rebelle au niveau 3D, on ne dirait pas que c'est un des meilleurs films d'animation 3D au niveau de la profondeur, mais plus subtilement que c'est un des meilleurs films d'animation 3D sur la maitrise de la profondeur 3D dans l'obscurité ! En ce qui concerne l'analogie avec l'autre Disney Raiponce 3D elle va bien au delà de l'image en reprenant certains codes scénaristiques (une fille en conflit avec sa mère qui rêve de se carapater et vivre sa liberté) et en mettant en scène un caractère de différenciation similaire, une chevelure splendide dont la couleur irradie les décors, et dont le détachement permet de percevoir le volume et le détail de chaque boucle ! Sur le registre des débordements et effets de jaillissements, le film opte pour un parti pris d'utilisation de ces effets avec mesure et grande modération : ainsi le film fait quasiment l'impasse sur les effets de jaillissements, et mise sur un niveau léger de faible intensité sur les débordements, mais dont la constance et la justesse d'apparition renforcent paradoxalement l'immersion et le réalisme perçu pendant la projection : le syndrome Cameron s'illustrerait il de nouveau ? Même si les inconditionnels de 3D démonstratives en effets 'out' intenses seront irrémédiablement déçus, il semble néanmoins difficile de passer à côté de cette nouvelle production qui offre une jolie démonstration de la profondeur 3D dans la pénombre, et manifeste une grande maitrise du détachement et des contrastes, au sein de décors resplendissants, soutenu par une bande son en 7.1 terriblement efficace sur les basses !
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