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Test Valérian et la cité des mille planètes Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
4,4/5
Profondeur :  
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont  excellentes : noirs profonds, palette colorimétrique au top et luminosité assez bien gérée sur la durée.

On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D : c'est un sujet un peu complexe dans le film : analyses !

L'ouverture sur la plage est démoniaque en terme de profondeur 3D : l'horizon s'affiche à l'infini, les couleurs sont superbes et le détachement 3D diabolique entre les calques des éléments . On retrouve ainsi le même type de rendu 3D que dans une scène homologue sur Pandora dans Avatar.

La scène d'action qui s'ensuit continue elle aussi dans le Top démo, ce qui permet sur le premier quart d'heure de cartographier un fait : les plans larges sont tous exceptionnels, en extérieur, précision faite qui va avoir son importance.

Car dès qu'on bascule dans les intérieurs, couloirs, salles de vaisseaux ou autres, la profondeur 3D fait grise mine, car beaucoup trop de flous sur les arrière-plans ! Et pourquoi ?

En fait l'analyse révèle que toutes les scènes d'action sont tournées en CGI (images de synthèse incrustées sur le fameux fond vert) et s'affichent via des plans larges et panoramiques : du coup elles bénéficient toutes d'une conversion 3D exceptionnelle, avec un rendu de profondeur 3D top démo.

Par contre dès qu'on se retrouve dans des plans filmés sur des plateaux et décors réels, le réalisateur opte pour des plans rapprochés, ce qui est la plaie des films 3D puisque traditionnellement ceux-ci sont entachés de flou 'artistique' ou 'technique' d'arrière-plans.

Or 50% de Valérian se tourne environ en plans rapprochés pour faire évoluer la narration et les discussions, et la plupart se déroule en plus en intérieur, ou souvent sur un fond assez sombre.

Résultat : un massacre des plans rapprochés par le flou et une moitié de film où la 3D est tirée vers le bas.

On a heureusement des plans semi-larges dans le montage pour faire la soudure, et une partie de ceux-ci esquivent les flous, tandis que l'autre partie en prend aussi un peu pour son grade.

Et le problème dans le film est que ce contraste d'effets 3D accentue le contraste entre les séquences en images de synthèse (d'une beauté 3D à couper le souffle) en plans larges et les séquences réelles en studio en plans rapprochés.

L'écart est vraiment visuellement important : entre une séquence statique avec Clara dans une coursive du vaisseau, et une séquence 3D top démo où Valérian fait un fast run en mode "je traverse tous les décors tel un bouclier", avec séquences de chute libre dans l'espace etc... on vous laisse témoin du delta de rendu 3D et d'impact !

On notera donc que tous les panoramiques dans l'espace arrachent les yeux par leur 3D exceptionnelle, par contre on sent une petite économie de moyen et un effet de mutualisation, car le plan 3D du vaisseau mère nous est ressorti plusieurs fois de manière identique dans le montage (jusqu'au même passage avec une explosion rajoutée dessus).

A noter aussi des séquences sous-marines en plans larges délirantes en terme de finesse de rendu 3D.

Au final 25% du film qui propose une des plus belles profondeur 3D de l'année dans l'espace (cf Gardiens de la Galaxie 2 3D), 50% du film avec des plans rapprochés qui tournent autour du 3,5/5 et qui déçoivent fortement, et le reste avec une bonne 3D en plans semi-larges.


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lundi, novembre 27, 2017


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