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Test Le voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet Blu-ray 3D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
4/5
Jaillissements : 
Après l'analyse de la profondeur 3D, on se penche maintenant sur l'analyse du registre des jaillissements.

Autant dire qu'avant de lancer le film, compte tenu de la nature de celui-ci et du réalisateur, on avait imaginé jouir d'un film dont la seule puissance allait résider dans sa profondeur 3D. Erreur fatale !

Pourtant, que viendraient faire des jaillissements dans un film qui renvoie plus vers l'aventure contemplative que le film d'action ?

Pour être honnête, il y des tas de façons d'insérer habilement le registre dans un film live-action, aussi réaliste soit-il.

Sans surprise, la première palette d'effets 3D, qui constitue le pendant de la profondeur 3D dans son rôle de soutien permanent, c'est justement les débordements et jaillissements permanents d'éléments hors du mur.

Dès les premières minutes, il est facile de constater que J.P Jeunet s'est approprié très rapidement les codes de la mise en scène 3D, et de voir avec quel plaisir il s'amuse à jouer du registre avec maîtrise et récurrence.

Tout d'abord il est fréquent d'avoir des débordements et même des jaillissements permanents naturels d'éléments hors du mur : on parle même souvent dans notre salle de Test 3D d'extensions de 1 mètre hors du mur à minima. Tous les plans n'en bénéficient pas pour autant, mais si on regarde en proportion, il y en a quand même un certain nombre sur la durée.

Mieux, le film pousse les gammes bien plus loin à de nombreuses occasions, et va même chercher l'extrême sur une dizaine d'occasions avec des jaillissements permanents insoupçonnés et top démo ! Oui, vous avez bien lu, et dans Spivet 3D. Mais où ?

Ce n'est pas très difficile à voir, dès les premières minutes, on a une carabine qui sort littéralement de plus de 2m50 hors du mur avec un naturel troublant, puis un sabre qui réitère l'exploit en terme d'intensité de sortie. Il faut préciser également que la qualité premium de mise en scène ne fait jamais passer ces effets 3D pour des effets gadgets !

Le film continue avec parfois des gros plans sur Spivet qui peut parfois donner l'impression d'avoir le buste au milieu de la pièce. Certes le format 2.40 amplifie les windows violations lors de jaillissements permanents de décors ou de bustes, mais quel plaisir de jouir d'une telle mise en scène étudiée et pensée 3D.

Un autre prétexte dans le film va permettre d'insérer des jaillissements permanents cultes (et peut-être un peu moins réalistes), lors des focus sur des inventions de T.S ou l'utilisation d'images contextuelles.

En effet à chaque passage où on voit une invention de T.S Spivet, on voit littéralement celle-ci s'afficher à plus de 3m hors du mur : cela nous a paru presque violent, notamment sur la séquence de l'invention qui vole devant le canapé. Nous en profitons pour rappeler à nos lecteurs que les mesures de sorties d'écran en mètres que nous mesurons dans tous nos films 3D se font dans notre configuration de salle 3D en faisant pause, et sont donc purement objectives et relatives à notre écran de 4m de large et du recul de 4m du canapé par rapport au mur de projection.

Dans le même genre, à 3-4 reprises, J.P Jeunet s'amuse à insérer des fenêtres contextuelles par dessus l'image, avec un affichage latéral en jaillissement permanent ultra impressionnant (idem 2m50-3m hors du mur). Heureusement que ces passages sont ultra furtifs (quelques secondes).

Plus tard, on aura aussi à différents endroits, des jaillissements permanents de têtes très fortes (plus de 2m50).

Ensuite dans les effets 3D plus classiques, mais tout autant recherchés et appréciés, on aura des jaillissements permanents de particules sur certaines séquences : lucioles à 1m devant le mur, pollen de pissenlit qui vole au milieu de la pièce etc...

Dans les séquences intérieures, on appréciera aussi que les éléments de décors en bordure sont souvent exploités pour mettre en scène de forts débordements, ou de légers jaillissements (au choix en fonction de votre appréciation personnelle et de votre installation).

Inutile d'essayer de lister tous les exemples plus ou moins significatifs sur le registre, vous pourrez en faire le constat tout le long du film et découvrir de nombreux effets 3D plus ou moins visibles selon votre aptitude à les détecter naturellement. A noter tout de même à quelques reprises des flous sur certains arrière-plans uniquement lors de fortes séquences de jaillissements, pour forcer la mise au point du spectateur en amont.

Par contre il faut garder en tête que même si l'on note de nombreux débordements en fond de tâche, cela ne veut pas dire qu'il y en a tout le temps : une grande partie du film mise principalement sur la profondeur 3D.

Au final une mise en scène 3D sophistiquée des débordements et jaillissements au service de l'immersion 3D du film, qui se montre plus généreuse et riche en sorties d'écran que ce qu'on en attendait à la base ! Une jolie cerise sur le gâteau qui n'est pas sans rappeler le registre de jaillissements et de mise en scène 3D d'un Hugo Cabret 3D.

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mercredi, juin 04, 2014


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