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Test Le voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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PROFONDEUR 3D :

Note
5/5
Profondeur 3D :  
Avant de commencer on notera certaines anomalies insolites lors des écrans titres et logos, avec des problèmes (marginaux) de dédoublements sur les lettres, et de variations de teintes noir/gris entre les 2 yeux. Très désagréables, et donnant l'impression d'un problème de lunettes 3D. Heureusement que dès que le film commence, tout ceci ne devient qu'un mauvais souvenir. Étrange !

Ainsi le film démarre et plus que jamais dans un contenu Blu-ray 3D, une halte préliminaire est nécessaire pour essayer de décrire tout d'abord les caractéristiques plastiques de l'image, surtout lorsqu'on parle du nouveau bébé de Jean-Pierre Jeunet, le virtuose de l'esthétisme et de l'image haute en couleurs, et le spécialiste des décors aux ambiances souvent indéfinissables.

En ce qui concerne maintenant les attributs esthétiques de l'image, carton plein sur le sujet, le piqué est juste hallucinant, la photographie divine à en pleurer, la palette de couleurs orgasmique (il suffit de voir ces saturations explosives de rouge, bleu ou vert pour avoir envie de prendre une photo sur son smartphone pendant une pause du lecteur Blu-ray afin d'immortaliser un futur fond d'écran), les contrastes incroyables, et les noirs d'une profondeur abyssale. Que du top démo en mise en bouche, avec le plaisir de voir se prolonger le constat pendant les 1H40 de film.

Après cette explosion artistique sur la rétine, l'heure est grave puisqu'on s'attaque maintenant à décrire la structure socle d'un film 3D, son niveau de profondeur 3D.

Comme on s'y attendait, Jean-Pierre Jeunet n'attend pas la première minute pour mettre directement la barre très haut, et nous affiche une profondeur 3D divine dans ces premiers plans en extérieur dans les champs.

Les distances d'affichages sont purement incroyables, et l'immersion immédiate : il faut dire qu'avec une telle fenêtre de profondeur ultra naturelle et réaliste, c'est la réalité du film qui saisit d'une main le col du spectateur pour l'entrainer avec lui dans ce monde magique et coloré.

Comme dans les meilleurs productions 3D à date, la métaphore de mur de projection qui devient une véritable vitre transparente devant la scène animée, qui se mue devant vos yeux, prend tout son sens.

C'est en attendant aux tournants les premiers pièges classiques 3D comme les environnements obscurs, les intérieurs, ou les plans rapprochés, que l'on va être en mesure de statuer définitivement sur ce T.S Spivet 3D.

Alors concernant les intérieurs, c'est toujours du top démo, avec un détachement optimal entre les objets, les décors et les personnages, permettant toujours une perception juste et troublante des distances entre eux. La puissance des contrastes est littéralement au service de ce détachement 3D.

Le détachement 3D n'est pas en reste non plus dans les environnements extérieurs, permettant d'apprécier une infinité de positions intermédiaires jusqu'à l'horizon.

Reste les plans rapprochés : et bien vous pouvez souffler car ceux-ci respirent la pureté dans le traitement 3D, et rares seront les plans zoomés ou semi-larges à subir de mini flous artistiques très furtifs.

Enfin en matière de séquences nocturnes ou à faible luminosité, on aurait presque envie de dire qu'elles subliment la photographie grâce à une spatialisation 3D et une puissance des volumes encore palpable, qui permet de conclure sur le statut top démo de cette profondeur 3D.

Pas la peine d'en dire plus, on tient là certainement l'une des plus belles photographies 3D du marché, au service d'une profondeur 3D au top de l'immersion pour le spectateur. Unique chagrin : vivre cette beauté singulière dans un rectangle étriqué qui nous prive du spectacle étendu et ultime (format 2.40).

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mercredi, juin 04, 2014


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