Note
5/5
Bilan 3D : 
9e Blu-ray 3D déjà de la collection Turbine, édité par l'éditeur allemand du même nom, voici le moment tant attendu pour cette nouvelle production Illumination, les maîtres de la 3D made in France. Lorsqu'on se re-penche sur notre test 3D du 1er opus sorti déjà en 2017, avec une évaluation 3D max, l'impatience est de mise pour visionner cette suite. Alors que vaut ce Tous en Scène 2 en 3D, par les auteurs de Moi, Moche & Méchant ?
 Dès
les premières minutes, le suspense retombe immédiatement car on a le droit à une 3D de top qualité sur la profondeur 3D ! 3D native de rigueur sur un animation 3D, ce n'est pas un gage universel de réussite ! Il faut que les gros studios 3D s'y collent pour assurer ensuite le spectacle sur la durée ! Sans surprise on a une démonstration clinique sur le registre pendant 1H45 ! Tout d'abord les plans larges ou aériens brûlent la rétine avec une spatialisation souvent dantesque, doublée (ce qui est le plus important) d'un détachement 3D hyper chirurgical : cela signifie que l'on est toujours en mesure de positionner et estimer parfaitement les distances entre tous les éléments de décors, aussi bien dans les premiers plans, au milieu ou dans les arrière-plans, mais aussi entre eux ! Et il important de préciser que le film doit avoir 40% de plans larges dans son affichage ! En soutien, les plans semi-larges produisent la même qualité de profondeur 3D, et même les plans rapprochés affichent un rendu 3D assez exceptionnel. Aucun sujet sur la luminosité des scènes, que soit dans la pénombre ou de jour, en intérieur ou en extérieur, la profondeur 3D pète le feu ! Mentions spéciales à quelques plans qui réalisent même l'exploit d'être encore au dessus du lot : les séquences et plans de la maison au bord du lac, certaines caméras de plafond dans la salle de spectacle qui dégagent une ouverture et des effets de hauteur de dingue ! On adorera aussi la séquence de héros perché dans le vide en haut d'un hôtel gratte-ciel pour des effets de tournis immédiat ! Bravo !
 Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D. Dès la séquence d'ouverture on se prend d'emblée un travelling jaillissement dans les décors avec l'impression de traverser les décors avec la tête. Par la suite, le cahier des charges 3D se révèle rapidement sur le registre : débordements et jaillissements permanents à fond, à fond ! Mais pas qu'un peu : beaucoup de parallaxes dans l'histoire, du genre 2m30 voire 3m très très souvent (cad à minima la mi-distance entre le canapé et le 1ere plan, voir plus) ! Et cela marche parfaitement dans un non-stop continu sur tous les plans rapprochés et semi-larges ! Il suffit d'y faire attention à chaque instant pour mesurer le degré de sorties des protagonistes, des éléments de décors ! Magnifique immersion et des cadrages divins pensés en amont pour caser tout çà sans windows conflicts ! Oui c'est le 2e exploit sur ces débordements monstrueux qui courent pendant tout le film. Il faut dire que le format généreux en 1.85 aide forcément à ouvrir l'espace ! En parallèle on aura quelques grands moments de jaillissements intenses, comme Mr le loup qui s’énerve et sort sa tête de plus de 3m en direction du spectateur ! On aura aussi quelques rares effets de projections bien placés, et notamment des gerbes d'eau dans la figure avec une séquence de piscine, puis de rivière sauvage dans un hôtel. On saupoudre avec quelques jaillissements de particules au milieu de la pièce et le tour est joué !
 Au final Sing 2 est un solide et discret blockbuster en 3D ! Il a cette caractéristique qu'on ne le voit pas arriver, mais lorsqu'il déroule la pellicule, il tabasse une 3D puissante, complète, intégrée habilement avec douceur et naturel, et non-stop jusqu'à la fin du film ! Ajoutez à cela une palette colorimétrique exceptionnelle, avec l'utilisation de couleurs chaudes qui appuient idéalement sur les contrastes, contours, distances, hauteurs et profondeur et effets 3D, et on obtient un pur produit de plaisir 3D ! Vivement recommandé par la rédaction, à se procurer chez notre partenaire Turbine ici ! Petite précision, c'est toujours en VO atmos anglais, et sous-titre UK :)
A bientôt !
Franck Lalane 
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