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Test Test Jurassic World: Le Monde d'après - Dominion / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
3,9/5
Profondeur 3D :  
Dès les premières minutes, l'effet wow escompté sur la profondeur 3D n'est clairement pas au rdv, on fronce les sourcils car on sent que l'analyse va être un peu plus complexe et moins fluide que d'habitude. Pourquoi ?

Parce que l'effet de profondeur qu'on découvre au début ferait presque croire sur certains plans que les lunettes 3D ont un défaut de chargement.

Et comme ce n'est pas le cas, c'est clairement problématique.

En fait en poussant la réflexion on finit par comprendre les effets produits par le studio en charge de cette nouvelle conversion 3D (qui était la même version que celle au cinéma 3D à laquelle j'avais assistée).

On se surprend régulièrement à trouver les plans larges et panoramiques avec un effet de profondeur 3D raplapla, à défaut pas au niveau espéré, alors que traditionnellement, même dans les films à la 3D ratée ce sont à minima les séquences qui performent le mieux.

Et au contraire dans ce film 3D, les plans rapprochés sont ceux qui fonctionnent le mieux niveau profondeur 3D ! Même les plans moyens ont une 3D assez convaincante ! Alors pourquoi ?

Et bien voici l'explication : le logiciel utilisé par le studio de post-prod peine manifestement à extraire et isoler les calques d'arrière-plans, qui sont souvent perdus dans une sorte de flou avec perte de détails associés.

Du coup comme ces arrière-plans ne sont pas découpés et pris en charge par le logiciel, du coup ils sont écrasés et ne bénéficient pas d'effet 3D, et par voie de conséquence apparaissent avec un rendu 2D !

C'est ballot pour un film 3D ! Donc les séquences qui ont l'horizon le plus lointain sont celles qui déçoivent, car les premiers plans passent bien, mais la 2e partie de la scène spatiale ne bénéficient plus de la moindre spatialisation, la faute à détachement 3D absent !

Le coupable tout désigné, le voilà dans ce film : le détachement 3D entre les calques !

Dès qu'il y en a trop à l'image, ce sont les calques les plus rapprochés qui bénéficient d'un super effet 3D, et après derrière tout part en fumée !

Alors qu'en parallèle, les plans et cadrages qui fonctionnent le mieux sont ceux sur des environnements un peu plus cloisonnés, ou avec un arrière plan un peu plus tangible et rapproché des plans intermédiaires et du spectateur.

Ce qui conduit à signaler que l'effet de profondeur 3D est même régulièrement très bon sur les périmètres de proximité du mur de projection : les distances se projettent très naturellement du premier plan, au 2e, au 3e, au 4e tandis que le dernier plan de fond semble lui parfois un peu isolé et coupé du reste de la scène.

Mais l'arrière-plan flouté d'un plan rapproché n'est jamais très important, du coup cette faiblesse sur l'arrière-plan passe inaperçu dessus.

Cette particularité de cette conversion 3D explique aussi pourquoi la 3D est si bonne en générale dans les environnements obscurs, car l'éclairage est toujours suffisamment bien étudié pour éclairer tous les premiers plans, et comme le détachement 3D y est toujours de grande qualité, on arrive toujours à bien percevoir les distances entre les personnages, décors, jungles, arbres et branches, dinosaures et autres éléments.

Au final comme le film se suit à 50% sur des plans rapprochés, ca rattrape le coup. Néanmoins à partir de la moitié du film, on trouvera par moment des plans larges avec une bonne profondeur ou effet de hauteur, preuve que le logiciel galère un peu mais par moment retrouve un état de grâce sur certains plans plus facilement détourables pour lui !

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vendredi, octobre 18, 2024


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