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Test Les Eternels Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
5+/5
Profondeur 3D :  
On commence par les effets de profondeur 3D : autant spoiler immédiatement l'impression de sortie sur cette gamme d'effets 3D en vous disant qu'elle est historique !
 
Littéralement DAN-TESQUE ! Nous avons voir ensemble en substance pourquoi dans les lignes suivantes ! Tout d'abord la claque des premières minutes nous prépare à un moment exceptionnel de 3D, un niveau tel qu'on peut le voir rarement dans les live-action 3D du marché !
 
Pourquoi une telle accroche textuelle marketing ? Parce qu'on y trouve une intensité maximale sur l'ensemble des plans au travers de 2H30 du film ! Une intensité qui met à mal le cerveau sur la durée ! Explications !
 
D'abord pris à part, chaque type de plans dans le film est top démo : classique déjà vous me direz sur les plans larges, ce sont ceux qui concentrent souvent voire toujours dans un film le plus de spatialisation ou d'ouverture 3D.
 
Ensuite c'est aussi bien le cas de jour que dans l'obscurité ! Là on filtre déjà une partie des films qui pouvaient être déjà avec le constat de départ.
 
Puis on continue en disant que même les plans moyens sont aussi efficaces que les plans larges : on filtre encore une grosse partie des films, puis on arrive à constater que même les plans rapprochés donnent dans l'excellence sans flou d'arrière-plan, et là vous comprenez tout de suite qu'on s'adresse maintenant à une poignée de films qui ont passé tous ces obstacles avec brio. Avec ce bagage technique, la note de 5/5 est déjà acquise en ce qui concerne la profondeur 3D !
 
Mais si le film donne dans l'excellence, c'est qu'il met en scène un concept technique 3D rarement exploité à son maximum.
 
Quel est ce concept dont je parle : c'est une notion que je n'aborde pratiquement jamais dans un film car c'est très technique et c'est plutôt une caractéristique expérimentale, dans le sens où peu de films ont osé aller dans cette mise en scène 3D ! Je parle précisément d'AMPLITUDE 3D !
 
Qu'est ce que c'est ? Si vous êtes féru de technique et jargon 3D, vous savez que si on nomme l'axe horizontal qui matérialise le plan 2D de la toile de projection (ou votre TV 3D) en tant que repère Zéro de la gamme des parallaxes, l'axe perpendiculaire qui part de l'écran vers le canapé est appelé 'parallaxe' négatif, et qualifie les jaillissements, tandis que l'axe perpendiculaire inverse qui partirait de l'écran et s'enfoncerait derrière l'écran virtuellement à l'horizon est appelé 'parallaxe' positif, et caractérise la profondeur 3D.
 
Plus le niveau de parallaxe négatif est fort, plus le jaillissement sort de l'écran vers le canapé, et à l'inverse plus les parallaxes de la 3D sur un plan sont positifs puis l'horizon est insondable et la profondeur s'étend à perte de vue.
 
On a rarement les 2 en même temps car cela tire beaucoup sur les yeux ! Ce n'est donc pas très grand-public et les studios ont très vite normé un cahier des charges il y a 8 ans pour s'accorder sur ce qu'on a le droit de faire pour contenter et plaire à une audience large d'enfants et d'adultes.
 
Ben Stassen a toujours cassé ce code ou cette charte de 3D populaire et équilibrée car il adore étirer au maximum la gamme 3D dans tous ces plans 3D ! Regardez l'exemple de Sammy 3D et de tous ses films 3D qui ont suivi et qui utilisent la même partition : une amplitude 3D maximum ! On pourrait appeler cela la gamme 3D active, soit la différence entre le point le plus près et le point 3D le plus loin, et ce au même moment et à mesurer pas à pas sur tout le film !
 
Si vous me suivez toujours (bravo), vous comprenez en quoi The Eternals est exceptionnel : il impose le maximum des 2 gammes régulièrement ! En disant ceci je me suis vu obligé de spoiler la partie jaillissement car c'est la présence simultanée des 2 gammes 3D sur au moins 2H de film sur les 2H30 qui font cette excellence rare !
 
Si on se repart sur la partie profondeur, on constate en plus une caractéristique géniale dans le film : les 2/3 du montage sont pratiquement en plans larges et on en prend plein la tête sur les horizons 3D !
 
Cela appelle aussi une autre caractéristique plus connue de nos colonnes : le détachement 3D ! Car rien ne sert d'avoir un parallaxe positif, cad un point 3D le plus loin dans l'horizon, si l'espace 3D délimité entre ce point et le mur de projection se montre imprécis, si cette zone spatiale 3D affiche à l'intérieur des objets 3D dont les distances sont approximatives, peu accentuées voire diluées : il est primordial que dans cet espace 3D on puisse comme dans la réalité estimer immédiatement avec son cerveau que la distance entre un élément et un autre est de 2m ou 10m, ou plutôt 100m ou 500m ou 1km !
 
C'est cette appréciation naturelle des distances entre tous les objets ou éléments de décors qui créent le réalisme ! Donc dans The Eternals, on reste bouche bée devant 2/3 des plans larges : on voit une profusion de détails jusqu'à l'horizon avec une netteté au loin hallucinante !
 
Non vous n'aurez pas droit au petit flou d'arrière-plan. Enfin un autre détail qui compte pour renforcer l'excellence de la prestation : vous pouvez dans un film avoir ces parallaxes positifs extrêmes, cad une profondeur 3D de fou, un excellent détachement dans l'ensemble, mais l'idéal est d'avoir un maximum de calque espacés qui s'empilent du mur de projection jusqu'à l'horizon avec dans chacun des plans intermédiaires des objets ou éléments de décors ; c'est cette mise en scène clinique qui permet au détachement 3D de s'illustrer et matérialiser tous ces espaces et distances virtuels entre toutes les différentes couches profondeur !
 
Si vous avez juste du décor au début de la profondeur puis au loin, c'est plus dur pour le cerveau de se représenter véritablement l'espace 3D qui coexiste entre les 2 ! Cela donne dans The Eternals une 3D expérimentale faite pour impressionner, c'est évident avec un 5+ mérité sur la profondeur 3D !
 
A noter enfin qu'on trouve pas mal de séquences de hauteur ou vertige qui méritent le même constat !
 
Et que dire des séquences cultes dans l'espace : on se croirait dans 2001 l’Odyssée de l'espace en 3D ! Et quelle introduction et quelle conclusion spatiales, astrales et mystiques ! Wow !



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vendredi, mai 13, 2022


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