Test Abominable Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D
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Note
Bilan 3D : 5/5
Premier test 3D de l'année et première grosse émotion en amont et en fin de visionnage pour plusieurs raisons. Tout d'abord une grosse impatience de mise lorsque l'on sait que le studio principal aux commandes d'Abominable n'est autre que celui qui a dominé la licence top démo Dragons pendant 3 opus (il s'est également associé à un nouveau studio américano-chinois 'Pearl'). Deuxièmement 1 mois sans test 3D, autant vous dire que notre BenQ W5700 commençait à trouver le temps long sans nourriture tridimentionnelle à consommer ! Puis au final tout se termine par une expérience enivrante et hautement singulière que vous allez découvrir en résumé dans les sections suivantes !
Dès les premières minutes, on mesure la qualité impressionnante de la profondeur et du détachement 3D. Les 30 premières minutes situées en ville permettent au studio de démontrer sa maîtrise parfaite de la profondeur en intérieur via les vues semi-larges et rapprochés dans l'appartement ou les rues confinées avoisinantes de l'héroïne, mais aussi de la spatialisation 3D sur les plans larges captant les toits des immeubles et les distances lointaines des horizons. On notera aussi que le détachement 3D est exemplaire aussi bien en intérieur qu'en extérieur, de jour comme de nuit, et permet de toujours représenter naturellement la distance qui sépare tous les objets du premier plan, de ceux du deuxième, troisième... jusqu'à l'horizon lointain. Ceci ne sera finalement qu'une mise en bouche délectable car passé ce premier chapitre, l'aventure démarre violemment et nous emporte dans une sorte de tour du monde via un voyage initiatique aux confins de la Chine. Et s'enchaînent alors les séquences top démo qui vont maximiser la spatialisation de tous les éléments ! La séquence de décollage accroché à un pissenlit géant vaut à elle toute seule son pesant de cacahuètes, vertige et hauteur garantis ! Plus tard le Blu-ray 3D nous offre dans les champs de Colza une des plus belles séquences 3D des dernières années ! Le dernier chapitre se concentre sur l'approche de l'Everest enneigé et jouera parfaitement des caméras pour nous donner le frisson escompté via un visuel léché et hautement poétique ! Top démo qu'on vous dit !
On attaque maintenant le registre des jaillissements : il s'articule principalement autour de débordements et jaillissements permanents de 1m à 1m50 d'éléments de premiers plans dans la première demi-heure, mettant du coup la barre déjà haute pour le début du film. Puis vient des jaillissements de 2m sur des éléments de premier plan, où lorsque l'héroïne brandit l'archet de son violon vers les spectateur. Puis le festival s'accélère avec pêle-mêle une profusion d'effets 3D jusqu'au final, d'intensité variable, mais bénéficiant toujours d'une profonde maestria dans la qualité d'intégrations de tous ces effets 3D, destinés à renforcer l'immersion et la beauté artistique de la scène comme dans un bon vieux Avatar, et non pas à la recherche de capter momentanément toute l'attention du spectateur juste sur le gros effet 3D qui tâche ! Du coup quelques exemples en vrac : jaillissements de personnages lorsqu'ils volent dans les airs, effets de nuages traversants, travellings jaillissements, d'innombrables séquences météo avec des flocons qui volettent jusqu'à 3m hors du mur, séquence cultissime de plusieurs minutes lors de l'attaque des myrtilles géantes avec explosions plasmiques sur le spectateur, attaques de drones au milieu de la pièce, matraques télescopiques à plus de 2m... on est déjà ravis à ce stade, puis le film bascule dans une 3e dimension, celle des icônes qui nous collent littéralement au mur avec quelques états de grâce ponctuels cultes et incontournables pour tout fan de 3D : notez déjà ces passages qui justifient à eux seuls l'achat : la longue descente en barque sur les champs de Colza avec représentation métaphorique et poétique sur double fond de surf, de vagues et d'océan avec un déluge de jaillissements, finissant sur une séquence façon l'exorciste pour les kids avec un yéti qui vomit ses tripes et une bouillie de colza pendant 10 secondes dans un effet désopilant ! Entre deux, une autre séquence électrisante et planante avec contemplation d'étoiles sur cadre de grappes de fleurs jaillissantes avataresques ! Idem avec tout le dernier chapitre qui fait la part belle aux pouvoirs magiques du yéti Everest et qui déchaîne la nature en invoquant littéralement des aurores boréales et autres rayons lumineux bleutés qui nous transpercent ! Sans compter sur tous les jaillissements de flocons au milieu de la pièce ! Top démo ! Au final Abominable 3D est sans conteste déjà l'un des top démo de l'année 2020, un beau cadeau tombé du ciel pour commencer idéalement l'année : sortie prévue en mars en France, vous pouvez déjà le précommander sur notre lien sponsorisé amazon.fr ici ! Vous hésitez encore ? Et si je vous disais que, cerise sur le gâteau, il est au format 1.85 ? Alors ? On se dépêche de l'ajouter à sa galerie 3D, et que ça saute !
Franck Lalane
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