Note
5/5
Bilan 3D :
Après un premier semestre généreux en top démo, nous arrivons maintenant dans la 2e vague de l'année qui possède plus d'un tour dans son sac. La première carte maîtresse de cet été, c'est évidemment la suite du cultissime Pacific Rim 1 3D, film qui est dans le TOP 40 des meilleurs films 3D de l'histoire. Par contre on notera le passage de témoin sur le réalisation puisque c'est désormais Steven S. DeKnight qui s'y colle en remplacement de Guillermo del Toro. Et c'est sans attendre que nous nous sommes jetés sur son évaluation avec en objectif la comparaison pas à pas avec son grand frère : c'est parti pour l'analyse technique 3D résumée dans les lignes suivantes !
Dès le générique le plaisir reprend ses droits car on se retrouve immédiatement en terrain connu avec un superbe rendu de profondeur 3D. Tout ce qui avait cartonné dans le premier opus est reconduit ici ! La bonne nouvelle bonus est qu'en plus le film se déroule cette fois majoritairement de jour et non plus de nuit comme dans Pacific Rim 1 3D ce qui permet mécaniquement à la profondeur 3D d'irradier encore un peu plus ! On ne vous cache pas l'extase visuelle lors des nombreux plans panoramiques ou vues de hauteur en plongée du haut des Jaegers ou monstres avec un effet de spatialisation troublant de réalisme et riche en sensations. Les plans semi-larges restent bien accrochés aussi avec un rendu 3D très convaincant tandis qu'il reste toujours un peu de flou sur certains plans rapprochés. A noter que les quelques séquences nocturnes ne sont pas bâclées et arborent une visibilité très efficace.
Et les jaillissements dans tout cela ? Et bien c'est une reconduction presque à l'identique de la dotation du 1er opus, avec certes un peu moins de récurrence, de rythme et d'intensité : tout ceci se joue sur du velours car les différences restent de l'extérieur assez minimes mais on passe quand même d'un 4,5/5 en jaillissements dans Pacific Rim 1 3D à 4,3/5 pour sa suite. Dans ce qui n'a absolument pas changé on trouve sans surprise les innombrables jaillissements permanents de tableaux de commandes holographiques et autres éléments de premier plans, souvent affichés de 1m à 1m50 hors de l'écran. Viennent ensuite quelques jaillissements top démo (un peu moins que dans le 1er opus) comme les lassos digitaux, ou mieux l'épée électrique qui vient directement empaler le spectateur dans un sursaut inattendu ! Là où le film ne s'est pas foulé par rapport au 1, c'est sur les effets de projections : beaucoup moins qu'avant, alors qu'il y avait matière dans les combats à nous envoyer une tonne de gravas et de poussière, qu'on attend toujours d'ailleurs ! Reste enfin 2 superbes séquences de jaillissements permanents de pluie, qui remplacent les longues séquences cultes de jaillissements de pluie du premier épisode.
Au final on peut considérer que Pacific Rim 2 joue quasiment dans la même cour que son grand frère, avec bon an mal an les mêmes cartes fortes en main : une louche de profondeur 3D en plus (merci la lumière) et une touche de jaillissements 3D en moins qui se neutralisent ! On appréciera 3 séquences de combats dantesques, dont le combat final multiple : on aurait quand même apprécié que la franchise lorgne du côté de Transformers 4 et 5 3D pour leurs mises en scène des combats 3D, car en terme de jaillissements aucun autre film n'a réussi à les égaler depuis, et tous les studios devraient s'en servir comme cas d'école pour se tirer vers le haut ! Reste que Pacific Rim 2 3D propose un rendu 3D sans surprise si l'on connait le 1, mais très efficace sur la durée ! On attend maintenant avec impatience le test de Ready Player One 3D !
Franck Lalane
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