Test Rogue One: A Star Wars Story Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D
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CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 3,8/5
L'arrivée d'un nouvel épisode inédit 3D dans la saga Star Wars est évidemment l'événement du mois de mai pour les fans de 3D ! Avec une mise en bouche jubilatoire fin 2016, via un Star Wars 7 3D qui est entré dans le top 3 des 100 meilleurs Blu-ray 3D testés par Halluciner.fr en 2016, autant dire que la barre a été mise très haute et les attentes sont considérables sur ce nouveau Rogue one 3D, d'autant plus que le film fut une réussite incontestable déjà en 2D via sa mise en scène, le ton choisi, sa narration, et l'émotion qui se dégage du final ! Alors essai réussi pour la version 3D ? On vous résume les faits marquants ci-dessous !
Le début du film commence de manière positive avec des plans larges réussis sur une planète avec une séquence narrative digne de Tarantino. Pourtant tout se gâte très vite sur la profondeur 3D et met en avant rapidement le facteur limitant du film : l'overdose de flou d'arrière-plans, qui comme chacun le sait, détruit ponctuellement tout travail de spatialisation 3D sur les séquences concernées. Ce qui nous amène à disséquer le film et à le dégrossir rapidement pour vous pour en extraire 2 parties distinctes en terme de contenus 3D ! La première heure, et la 2e heure ! Commençons par le premier chapitre : très lent par son rythme et purement narratif, il est capté essentiellement en plans rapprochés, ce qui est quelque sorte un désastre en qualité perçue puisque les images baignent dans le flou sur les horizons, en intérieur ou extérieur. Les plans semi-larges héritent du même fardeau, et c'est en priant l'arrivée séquentielle des plans larges qu'on reprend des couleurs et qu'on retrouve instantanément le sourire puisque dans ces moments homéopathiques bénis et providentiels, on touche le 4,5/5 en terme de profondeur 3D (plans larges dans l'espace sur fond de planète ou étoile noire). Retenez donc que la première heure est passable et oscille au final entre 3 et 3,5/5 en terme de profondeur 3D. Heureusement que le film dispose d'une 2e heure premium, qui correspond à tout le chapitre sur l'action des rebelles au bord de la mer. Et là dieu merci la production opte enfin pour 50% de plans larges, et très peu de rapprochés, ce qui mécaniquement réduit le mal à sa plus simple expression pour refaire sortir l'ADN de champion qui sommeille depuis 60 minutes dans la bobine. Si vous aviez apprécié au cinéma cette phase finale balnéaire en 2D, autant dire que la version 3D sublime l'esthétique de ces passages. Le détachement 3D y est excellent, la profondeur 3D oscille entre 4,5 et 5/5 ! Étrangement même les séquences en intérieur sont plus affinées en 3D que lors du 1er acte ! On retient donc une superbe spatialisation en dernière partie, aussi bien pour les combats dans l'espace autour du bouclier, que lors des affrontements des troupes sur les rivages de Scarif !
Et les jaillissements 3D dans ce film ? Pour couper court au suspense, le film propose une dotation minimaliste sur le sujet : n'attendez rien de plus qu'un peu de micro débordements de bustes ou éléments de décors à quelques centimètres hors de l'écran, quelques projections d'étincelles ou petits débris lors d'explosion, et de rares jaillissements d'armes, hélas complètement floutés en post-prod ! Circulez, il n'y a rien à voir !
Au final, Rogue One 3D demeure une déception en proposant un contenu très mitigé : une première heure indigne d'une production AAA avec une 3D soporifique et bien trop discrète, relevée par moment par quelques panoramiques spatiaux 3D superbes, et une 2e heure qui constitue en quelque sorte une forme de libération pour le fan qui aura réussi à tenir les 60 première minutes, avec un spectacle de profondeur et de détachement 3D grisant ! Pourtant tout n'est pas au beau fixe dans ce final, car le studio de production en charge de la conversion 3D a omis d'intégrer des jaillissements, ce qui fait immanquablement tâche en 2017, surtout lorsqu'on tente de suivre les traces du chef d’œuvre 3D Star Wars 7 3D ! Nous concéderons donc bien une caractéristique reconnue à ce Rogue One : il est bien un opus inclassable dans la saga, notamment pour cette 3D 'atypique', qui néanmoins prévaudra toujours à une version plate et sans saveur d'un simple Blu-ray 2D, ne serait-ce que pour la beauté tridimensionnelle du dernier chapitre !
Ma conclusion ? Pour rendre hommage au déjà célèbre personnage du film, Chirrut Îmwe : - "La 3D est avec Rogue One mais Rogue One ne fait pas corps avec la 3D" -
Franck Lalane
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