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Test Gods of Egypt Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
4,8/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est excellente, les noirs et contrastes sont très bons, et la luminosité très bien gérée dans l'ensemble.

On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D. Après une petite intro en CGI réussie, on se plonge pleinement dans cette production 3D.

On commence par un excellent travelling au dessus de l’Égypte et on se prend une transition CGI - réel bluffante à la Hugo Cabret (intro). Méchante claque immédiate, car le travail de conversion est sidérant, et on dispose immédiatement d'une profondeur de champ exceptionnelle, doublée d'un détachement 3D extraterrestre.

C'est simple, les panoramiques font partie de ce qui se fait de mieux aujourd'hui, idem sur les plans larges. Chaque travelling ou plan large aux abords du palais des dieux, ou de la ville laisse pantois.

Les intérieurs de grandes tailles bénéficient également d'une spatialisation 3D très forte et dégagée.

Du coup chaque travelling, ou effet d'ouverture de rideaux ou de portes au sein d'une salle déjà grande, engendre ensuite un effet wow dès que l'horizon se retrouve d'un coup complétement dégagé avec un regard qui peut se porter cette fois à des niveaux de distances insondables : bravo pour les parallaxes de lointain qui dépotent !

Même les plans semi-larges tiennent la route sur toute la durée, et c'est vraiment quelques plans rapprochés qui souffrent avec le traditionnel flou d'arrière-plan (très bien contenu dans ce film).

A mi-film, on profite également de scènes qui réussissent à mettre en scène l'effet de vertige, notamment lors de chutes homériques dans des cascades et chutes d'eau de plus de 500m de haut !

On va résumer pour dire que la première heure de film caracole sans problème à 5/5 en profondeur 3D. C'est dans la 2e partie qu'on va perdre quelques micro-points.

En effet rien de bien grave, mais c'est surtout la mise en scène un peu trop survitaminée et chaotique parfois, qui ne laisse plus souvent le temps d'apprécier la volumétrie des décors et le rendu de profondeur 3D.

De même cette 2e partie fait la part belle aux environnement obscures ou nocturnes, et du coup techniquement on perd l'excellence de la profondeur 3D, et on tourne plutôt sur certaines scènes autour du 4/5 en profondeur 3D.

Idem avec de nombreux environnements de poussière ou de sable qui flottent dans les airs, et qui mécaniquement obstruent un peu les horizons et diminuent donc l'effet de profondeur 3D, mais voilent également le détachement 3D.

Mentions spéciales par contre pour les passages nocturnes dans l'espace, qui permettent une rupture d'ambiance avec le reste du film, et propose une spatialisation 3D à la fois planante et convaincante.

Au final un des top démo de ce début d'année 2016 sur la profondeur 3D, en particulier en ce qui concerne les environnements de jour et les panoramiques et plans larges.


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dimanche, mai 22, 2016


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