Test Everest 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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IMAGE & PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 4,8/5
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est excellente, les noirs et contrastes sont top, et la luminosité très bien gérée.
On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D constaté dans le film. Il y a une évidence qui saute immédiatement aux yeux dans ce film : c'est la puissance et la beauté de la profondeur 3D dans les extérieurs. Le film commence par une tranche d'ascension au soleil, et une première claque est délivrée instantanément ! On rebascule ensuite rapidement dans le vrai début du film avec les préparatifs en ville, et l'effet de profondeur 3D et de détachement 3D est top démo sur ces environnements. Idem lorsque l'on pénètre dans des intérieurs ou habitations, avec de très beaux volumes 3D. On a alors qu'une hâte : c'est de vite vivre étape par étape toute l'épopée de cette ascension sur l'Everest. Et effectivement dès que l'on nous traîne dans la poudreuse, le choc est énorme : des premières passerelles et pontons de fortunes de 100m de long, avec une impression de vide incroyable, aux premiers plateaux et camps de base, la spatialisation 3D est délirante. Nous voici transportés sur les montagnes dans un reportage type IMAX où l'on en prend plein les yeux. Ainsi de manière globale tous les plans larges, panoramiques ou aériens de jour, avec idéalement la petite pointe de soleil qui va bien, délivrent une 3D énorme ! Même les plans semi-larges sont détonants, et ce ne sont pas les quelques flous sur les plans rapprochés qui vont ternir quoi que ce soit. On citera par exemple toutes les cordées en bordure de falaise, avec des effets de vertige à donner le tournis. Idem quel pied de voir au loin presque à l'infini, avec des calques parfaits, les différentes montagnes en arrière-plan. Pas la peine de préciser que sur ce spectacle qui constitue pas loin de 80% du film, c'est déjà le 5/5 assuré en terme de profondeur 3D ! Pour les seuls griefs possibles, on pourra se pencher sur les quelques séquences nocturnes : sans surprise la visibilité devient moins bonne, et l'effet de profondeur 3D et de détachement 3D fond comme neige au soleil. C'est le cas lors des fiestas nocturnes au camp de base, ou lors des différentes discussions en plans rapprochés ou semi-rapprochés, mais ça l'est surtout lors de l'énorme tempête qui dure 20 minutes, et qui même si se déroulant en fin de journée, fait tomber une voile artificiel de nuit totale sur l'environnement ! On ne peut pas critiquer car c'est superbement réaliste, et l'immersion est maximale, mais si on veut chipoter on dira qu'à ce moment la 3D est forcément moins forte et légitime pendant ces bourrasques. Enfin idem dans la dernière partie, on a beaucoup de plans rapprochés statiques, qui n'exploitent forcément pas le maximum de la spatialisation (conversation téléphoniques etc...), alors que dès que la caméra s'éloigne un peu, c'est purement jubilatoire. Mentions spéciales pour de nombreux passages au sommet avec des couches de calques de nuages magnifiques qui disposent d'un détachement 3D clinique ! La fin qui retrouve l'environnement de jour permet de finir sur une superbe impression ! |
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