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Test Love Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
3,6/5
Bilan 3D :
Sorti il y a quelques jours, le nouveau film à scandale de Gaspar Noé vient nous titiller également dans nos univers 3D avec une réalisation en 3D dimensions. Outre le visuel particulier du film, voici le moment de mesurer de nouveau la valeur ajoutée de la 3D dans ce type de film. Immersion renforcée ou soufflet dégonflé ? Le verdict technique 3D tout de suite !
 

On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. L'analyse du film illustre une curiosité de mise en scène 3D : tous les éléments de premiers plans sont toujours ultra nets avec un excellent focus, et tout le reste du décor plonge graduellement dans le monde des myopes, comprenez un environnement graduellement flouté avec la distance. Du coup le rendu 3D est très facile à analyser : sur les plans larges, typiquement lors des balades du couple dans Paris, on a un excellent rendu 3D sur les 2 personnages au premier plan, et sur tout le reste, on ne parvient pas à faire la mise au point car on a ce satané et très laid flou sur les arrière-plans (originalité dans ce film : à partir de 2e plan, on est déjà dans l'arrière plan...). On a donc compris le phénomène sur les extérieurs avec une spatialisation 3D proche du néant, et heureusement qu'il reste les intérieurs, qui comme on s'en doute, constituent les environnements de référence pour mettre en scène ces jeux érotiques. Et là du coup, les défauts techniques sont un peu moins grossiers, car on a toujours un premier plan hyper net, bien détaché et spatialisé, mais comme l'arrière-plan c'est le mur, ce n'est pas très dommageable d'avoir les textures du mur floutées. On a donc le couple qui remue dans le lit avec un bon rendu 3D, surtout sur les close-up. En revanche dès que la luminosité ambiante et artistique chute, elle entraîne avec elle le détachement 3D et taille au couteau une visibilité qui tire d'un coup le film vers le rendu 2D !

Et les jaillissements 3D dans tout cela ?  Si la profondeur 3D en dent de scie a le mérite de proposer des portions de calques intéressantes dans certains plans, le registre des jaillissements brille quant à lui par son inexistence. On relèvera tout au plus quelques débordements séquentiels, avec des éléments de premiers plans (toujours eux), qui peuvent parfois se retrouver à 50cm max en dehors de l'écran. Pour le reste, on cherche toujours...


Au final, Love 3D se montre parfaitement frigide dans sa capacité à nous délivrer une expérience tridimensionnelle de grande qualité : même si l'immersion 3D arrive à percer par moment, elle n'est uniquement due qu'aux gros plans ou premiers plans plutôt bien représentés en 3D, car tous les éléments environnants finissent quasiment leur course en 2D ce qui s'avère très décevant avec cette 3D qui tire à blanc. On condamnera donc ce parti pris de réalisation qui gâche 90% des superbes promenades contemplatives ou méditatives dans Paris, avec ces arrière-plans floutés au possible. Pour ceux qui souhaitaient initialement se rincer l’œil en 3D, préférez plutôt le 2e meilleur film 3D en terme de jaillissements permanents à date, Bimbo 3D ou son homologue Pinup 3D.

Franck Lalane

Les points forts (+)
    Une profondeur 3D satisfaisante dans l'ensemble
    Une profondeur 3D très bonne uniquement sur les close-up
    De légers débordements sur certains plans
    Le détachement 3D uniquement sur les éléments du premier plan

Les points faibles (-)
    Beaucoup de trop de flou sur tous les décors (dès le 2e plan)
    Aucun jaillissement 3D
    • Le format en 2.40



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mardi, décembre 08, 2015


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