Test La Bataille de la Montagne du Tigre Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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JAILLISSEMENTS 3D :
Note
Jaillissements : 5+/5
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.
L'originalité avec les productions de Tsui Hark, c'est que le registre de profondeur 3D fait jeu égal avec celui des jaillissements ! On peut même presque s'avancer pour dire qu'il est même presque souvent plus impressionnant, car depuis les cultissimes Dragon Gate 3D et Detective Dee 2 3D, Tsui Hark a inventé une nouvelle forme d'utilisation des jaillissements : le jaillissement 'tâche de fond' ! Et oui, on ne parle plus de jaillissements ponctuels, séquentiels ou furtifs, mais bien d'un calibrage insensé à chaque seconde qui met en scène en permanence des jaillissements de la scène ou d'éléments de décors au milieu de la pièce. Oui, voilà la sujet ! Et la quantité de jaillissements permanents dans ce film est tout aussi exceptionnelle que la qualité d'intégration ultra naturelle dans la narration et l'action ! On a quasiment jamais vu à date autant de sorties d'écrans de décors, ce qu'on appelle en général 'des débordements' dans les autres films : l'intensité de ces sorties d'écran est ici tellement forte que ce sont de vrais jaillissements permanents de plus de 2m pendant tout le film. Et on s'extasie tous les 20 secondes sur la beauté artistique et la puissance 3D de tous ces plans qui s'enchaînent, et qui ne durent souvent que 2 secondes, et qui font preuve d'un génie du cadrage de tous les instants pour transcender les sorties d'écrans naturelles ! C'est simple, la pièce de projection pénètre puissamment dans l'univers du film, et inversement ce sont les décors qui films qui font irruption de manière régulière et presque quasi continue au sein de la pièce de projection : démentiel ! Les angles de cadrages sont toujours orientés pour maximiser les sorties : en forêt, on a une tonne de branches qui s'affichent au milieu de la pièce ! Dans les intérieurs, les murs, objets de décoration, et premiers plans de personnes, se retrouvent souvent au milieu de la pièce. Et pendant les centaines de séquences de combat, les cadrages font ressortir les armes pointées de 2 à 3m hors du mur : idem pour les canons et autres bazookas d'ailleurs ! On trouve ensuite dans ce film une révolution en terme d'effets 3D, l'intégration d'un type d'effets 3D inédit à ce jour : des slow motion pendant l'action qui suivent un grenade ou un missile affiché au milieu de la pièce, avec la décomposition étape par étape, seconde par seconde, de la déflagration et des centaines de projectiles qui foncent vers le spectateur ! Mortel ! De nouveau ces effets 3D sont impossibles à décrire, il faut le voir pour le croire : Et sur cette 10 de séquences cultes de slow motion, il y en a même avec des effets d'accélération / décélération et surtout en timeline inversée : oui, on part de la séquence où tout a déjà explosé, et où toute la grenaille a explosé, et on revient à l'envers jusqu'au point de départ, avec toute la scène et les particules affichées au milieu de la pièce ! Incroyable ! Un peu plus loin, un autre effet inédit vient éblouir de réalisme : des balles traçantes qui traversent toute la pièce pour finir leur course dans la poitrine du spectateur ! Dément ! Cela permet de rappeler que les séquences de combat possèdent un niveau de jaillissement qui les place parmi les plus belles à ce jour, et sur les plus réussies, on peut même préciser qu'elles dépassent celles du maître 2014 à date, Transformers 4 3D ! Carrément ! Alors oui lors des explosions, cela pète dans tous les sens, et pendant tout le film, on retrouvera à intervalles réguliers ce genre de séquences top démo, où on explose de rire, tellement on se prend un max d'effets de projections inventifs dans la tête ! On peut ensuite aborder la séquence culte de l'attaque du tigre à 10m de hauteur dans les arbres enneigés : une séquence surnaturelle qui semble tirée d'Avatar et de l'Odyssée de Pi, en mieux ! On reste bouche bée devant le rendu 3D, et la qualité exceptionnelle de la mise en scène 3D : à chaque saut, on à l'impression que le tigre va nous attraper sur le canapé avec ses griffes ! Il faut voir les passages où il vole littéralement à l’horizontal en traversant toute la pièce au milieu, et menaçant directement la caméra ! Quel génie sur la mise en scène ! Faut-il préciser que la neige passe sont temps à tomber dans le film, avec l'intensité maximale enregistrée à date (comme dans l'intro de Hugo Cabret 3D, oui...), avec des flocons qui ravagent la pièce à plus de 3m hors du mur... on en vibre encore ! Et puis on allait oubliait toutes les séquences avec l'aigle du Méchant de service : Tsui Hark nous prend littéralement par surprise à chaque fois, avec cet aigle qui traverse en 2 secondes toute la pièce lorsqu'il fond sur sa proie, sauf que via la magie du cadrage, la proie, c'est nous à chaque fois ! On oubliait aussi toutes les fumées volumétriques qui s'affichent au milieu de la pièce pendant tout le film : énorme ! Et quand au bout de 2h, on est déjà KO par tant d'effets 3D, on réalise qu'il reste encore 30 minutes, et on se voit déjà épuisé en fin de projection 3D (ne parlons pas de l'ultime fin surprise qui en remet une énième couche...) On arrête la description, il faut maintenant aller le découvrir par vous même, et vous laisser encore pleins d'autres surprises 3D du même genre ! TOP DEMO, un mot qui prend tout son sens dans ce film ! |
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