Test Divergente 2 : l’insurrection Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D
1. | |
2. | |
3. | |
4. |
CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 3,7/5
Nouvelle conversion 3D, Divergente 2 débarque dans nos univers 3D et suscite l'interrogation sur la qualité de ses effets 3D. L'analyse du film a été corsée par l'aspect un peu soporifique de la narration sur la 1ère heure du film, et on ne vous conseillera pas de regarder ce film un soir de petite forme, car on a du s'y mettre à 2 reprises (2 soirs), pour venir à bout de cette première heure. Heureusement que la suite valait la chandelle. On en parle dans le résumé ci-dessous et le verdict technique 3D.
Sur la 1ère moitié du film, Divergente 2 se révèle comme le cas d'école technique qu'on déteste évaluer à la rédaction, le genre de production 3D tellement hétérogène que l'intensité de la profondeur 3D est variable à chaque seconde, à chaque plan, et se montre un véritable enfer à évaluer sur la durée (vive nos tableaux excel à 16 critères sur la profondeur 3D, et notes consignées pour chaque période de 10 minutes passées). En gros on trouve de tout : des plans panoramiques réussis avec un bon effet de hauteur 3D, d'autres complétement plats et écrasés, des plans semi-larges avec un bon détachement 3D, d'autres avec une séparation clairement insuffisante entre chaque calque, et le grand classique, des plans rapprochés souvent purement inintéressants en matière d'intensité 3D, à cause des flous d'arrière-plans. A noter que dans le final du film c'est également la même chose. Heureusement qu'à mi-film, une bonne 20 de minutes viennent satelliser le film avec une profondeur 3D qui oscille entre le bon et le très bon, avec même parfois des plans choc et glorieux sur l'effet de vertige 3D, notamment dans les séquences de vol et destruction de villes (on se calme par contre, car on reste quand même loin du rendu 3D d'un Transformers 4 3D). Cela reste quand même un peu faiblard tout ça ! En matière de jaillissements 3D, c'est un peu la même orientation, en plus marquée : pour caricaturer, imaginez juste quelques débordements de bustes ou faisceaux lumineux pendant la 1ère heure, et c'est à peu prêt tout ! Puis vient les 20 grosses minutes d'action à mi-film, et là on prend du plaisir car il y a un petit festival de jaillissements permanents d'hologrammes, faisceaux, particules en tous genres, qui s'affichent à 1m50 hors de l'écran. On trouvera même quelques effets de projections de bris de verre & co vers le canapé. Dommage que tout ceci soit bien trop concentré sur une petite partie de film. Au final Divergente 2 ne rentrera pas dans les annales en matière de conversion 3D : à l'exception de 20 minutes de film glorieuses, où enfin la 3D fait son travail, avec d'un côté une profondeur 3D réussie et de très bons effets de hauteur 3D, sur le reste, on trouve l'illustration parfaite du contenu hétérogène sur la 3D, avec une vraie roulette russe qui tourne sur chaque type de plan, et à l'arrivée la probabilité que n'importe quel plan puisse être soit réussi, soit fade niveau profondeur 3D. En matière de jaillissements, le constat est encore plus caricatural, puisque sur la 1ère heure, on est véritablement en plein jeu de cherche & trouve (notez jusque quelques débordements de bustes), puis vient enfin l'action salutaire qui nous propose son lot de jaillissements permanents d’hologrammes, lasers, et d'effets de projections de particules, avant de retomber comme un soufflet sur la fin. Pas mal mais pouvait mieux faire, surtout en 2015. Un air de régression souffle sur la ville après ce film : vivement les conversions 3D premium qui vont venir nous réchauffer d'ici la fin d'année. Next !
Franck Lalane |
|
|
1. | |
2. | |
3. | |
4. |
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home