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Test Outcast 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
4,2/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est bonne, les noirs et contrastes sont puissants, et la luminosité très bien gérée.

On s'attaque maintenant aux effets de profondeur 3D. S'agissant d'une énième conversion 3D asiatique, on ne misait pas cher de sa peau au début, et finalement on s'est bien trompé.

Dès le début la spatialisation se montre très bonne, et l'effet de profondeur 3D se montre littéralement redoutable sur les plans larges, vues de dessus et plans panoramiques.

Que ce soit dans les environnements intérieurs ou extérieurs, avec ou sans source de lumière puissante, la profondeur de champ brille sur la durée et oscille régulièrement entre le très bon et l'excellent.

Cela renvoie d'ailleurs au détachement 3D qui se montre très efficace, permettant toujours une bonne perception des volumes intérieurs / extérieurs en toutes circonstances.

Sur les plans rapprochés, cela reste encore positif, car une grande partie bénéficie encore d'une spatialisation 3D et de bons volumes restitués, avec en prime, assez peu de flou sur les arrière-plans.

Ce sont en revanche les plans rapprochés qui classiquement trébuchent souvent à cause d'une bonne grosse dose de flou sur les arrière-plans, annulant régulièrement l'effet de volume 3D sur les environnements proches.

En général, les conversions 3D asiatiques se montrent généralement approximatives sur les détourages des éléments et personnages et trébuchent toujours sur le piège et test classique des séquences en forêt.

En effet cela représente toujours l'horreur des studios en post-prod 3D, car détourer chaque feuille et branche est toujours d'une difficulté sans nom, avec à la clé un rendu 3D souvent approximatif et bourré d'artefacts et de déformations visuelles dans la gestion des transparences.

Ici l'exercice est très bien géré, et rien ne sautera aux yeux pendant les nombreuses séquences forestières (en faisait régulièrement des arrêts sur image pendant la projection, on comprendra l'astuce que le studio a utilisé, en ajoutant un calque de flou entre l'arrière-plan d'une branche ou d'une feuille, et l'élément (le calque) placé juste derrière, permettant de neutraliser les éventuels artefacts.

En forçant la vue, et histoire de chipoter, on remarquera surtout et encore ce vieux problème d'artefacts sur les plans qui affichent des bougies : en effet les éléments qui s'affichent en transparence derrière les lueurs de bougies sont complétement floutés (une broutille). Par contre les contours de personnages sont OK.

A noter par contre que le montage des séquences d'action est plutôt chaotique, et a rendu manifestement délicat la conversion 3D des phases de combat sanguines, car pendant ces séquences rythmées avec changements de vues incessants, on se trouve souvent à perdre la pleine perception volumétrique des espaces et des volumes 3D dans les décors.

Au final enfin une bonne conversion 3D chinoise qui propose de nombreuses séquences dignes d'une 3D native en terme de profondeur et détachement 3D


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lundi, mai 04, 2015


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