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Test Jaws 3-D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
4,9/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

De la même manière que la profondeur 3D, le réalisateur a trahi sa volonté de capter un film 3D pour faire du démonstratif, du top démo à l'époque qui clouait littéralement le spectateur à  son siège !

On voit qu'il a voulu marquer les gens qui allaient voir le film en 3D en 1983 ! On n'ose pas imaginer le choc que cela pu être, car en 2015, la gamme de jaillissements présente dans ce film est encore démentielle, c'est dire le danger pour les audiences qui cherchent une 3D non excessive !

Autant on saluait juste avant la profondeur 3D, autant là il faut admettre que le registre de jaillissement est énorme, surtout pour un film vieux de 30 ans ! Impressionnant !

De nouveau, ce qui ressort de ce film, c'est l'excès de parallaxe pour les jaillissements extrêmes mis en scène dans ce film, on va y revenir plus bas.

Tout d'abord, là où le réalisateur montre sa maîtrise insolente du sujet, c'est sur la mise en scène 3D. En effet, on a rarement vu de nouveau, une telle sophistication sur les cadrages pour optimiser les jaillissements permanents.

Car oui, le film est ultra agressif sur les jaillissements permanents en fond de tâche : en effet, de manière permanente, il pousse les parallaxes jusqu'à avoir souvent des bustes, des éléments de décors et autres à plus de 2m50 hors de l'écran.

Quand dans des bons films classiques 3D on parle de 1m à 1m50 de sortie d'écran de manière régulière, Jaws 3-D double la mise en intensité !

Cela se traduit déjà par une infinité de plans où on se mange des gens qui parlent ou traversent à plus de 2m50-3m, idem pour des éléments de décors de premiers plans !

Et là où la mise en scène 3D se montre exceptionnelle, c'est dans la perfection des positions de caméras et cadrages en temps réel, qui évitent parfaitement tous les windows conflicts grossiers, et ce pourtant sur un format limité en 2.35.

On apprécie de voir comment le réalisateur s'amuse à cadrer toujours parfaitement son action, et à en profiter pour faire exploser les personnages du 1er premier au milieu de la pièce !

Pour prendre un exemple lumineux, on a par exemple une séquence en hors-bord dirigé vers la caméra, avec le personnage qui conduit à 3m hors de l'écran face au spectateur, et la trainée de vague derrière en profondeur ! Quelle inventivité sur les cadrages ! Idem lors de nombreuses courses-poursuites dauphins vs requin par exemple).

On aura compris que le film s'amuse, aussi bien sur les plans semi-larges, que les plans rapprochés, à faire sortir habilement un max d'éléments, et ce de manière très naturelle, même si souvent très forte !

Maintenant vu comme la barre est placée déjà très haute en matière de "débordements 3D", de 2m à 2m50 de manière ultra fréquence pendant le film, on n'ose pas imaginer l'intensité des vrais jaillissements démonstratifs à proprement parler lors des scènes d'action... Dantesque et too much !

Too much, voici une expression que l'on a rarement employée à date pour qualifier des jaillissements ! A une vingtaine de reprises dans le film, le réal n'y va pas par 4 chemins : "mettez leur des jaillissements permanents et progressifs qui s'étirent jusque sur la gueule" (pour être explicite).

Début d'introduction avec un requin qui déchiquette un poisson qui finit par flotter à 3m hors de l'écran !

Ah non, on oublie l'intro et les crédits, avec des lettres qui défilent à la Star-Wars, à 50 cm des yeux... Wow ! Le choc cérébral commence, avec 3m50 de sorties d'écrans sur le générique. Mollo les gars quand-même !

Ensuite trouve en vrac, une perche qui est pointée à 3m50 hors de l'écran. Plus loin, un bras déchiré, qui flotte, encore à plus de 3m hors de l'écran... dur !

Ensuite imaginez que le réal avait déjà tout compris de la mise en scène 3D pour les environnements aquatiques, bien avant nos célèbres documentaires IMAX 3D : on trouve pleins de séquences avec des jaillissements permanents de poissons à plus de 3m50 !

A un moment on a même une murène qui sort et s'étire de 3m50 ! Encore culte ! Plus tard, devant une statue de serpent du parc, la caméra qui se rapproche fait jaillir le serpent de... 4 mètres ! Aie les yeux !

Dans les séquences d'action sous-marines, on a un paquet de séquences top démo : déjà via l'affichage superbe des bulles d'air parfaitement détachées à plus de 3m50 !

On trouve ensuite des séquences magnifiques : 1 minute d'un plongeur avec un poste à souder, pointé à plus de 3m50 encore hors de l'écran, avec toute un paquet de projection d'étincelles vers le canapé (et oui à l'époque on savait faire des jaillissements de vrais étincelles sans postprod. Idem plus tard avec une séquence de soudure dans un hangar).

Ensuite on a un submersible qui part en plongée, et qui pendant presque 1 minute, sous l'eau fait son virage pour se retrouver à plus de 2m50 hors de l'écran pendant toute la rotation !

Plus loin, on a un autre effet 3D démentiel, digne d'une attraction 3D : on tombe sur un squelette qui tend le bras, encore  à 3m50, autant dire qu'on se prend la main presque sur le canapé, surtout quand on a un recul max de 3m80 devant l'écran ! Violent !

On ne va pas oublier non plus la séquence culte où notre requin mère vient perforer la vitre de la salle de contrôle du complexe sous-marin : 30 secondes où on le voit voguer tranquillement, jusqu'à percer l'écran et dépasser encore les 3m50 ! Certes les SFX un peu 'carton pâte d'époque' ne sont pas très réalistes, mais vu l'intensité du jaillissement, le cerveau vote quand même pour l'effet de surprise !

Et on passera sur pleins d'autres occasions où le réalisateur joue les virtuoses du cadrage, avec par exemple des fanions ou drapeaux, qui sortent de .... d'après vous ? Encore de plus de 3m hors de l'écran.

A la fin l'explosion un peu cheap du requin, fera apparaître un ultime jaillissement de mâchoires  devant la caméra.

A noter une séquence super inventive, filmée à l'intérieur de la gueule du requin, en train d'avaler un plongeur : on a littéralement l'impression d'y être, et on rêve d'en sortir, même si la rangée de dents qui mâchouille lentement rend la tâche impossible !

On oubliait aussi le passage avec une murène qui sort presque jusqu'au canapé ! Mortel ! Et puis celui d'un zoom violent sur une tête putréfiée affichée à plus de 3m ! Miam !

On allait oublié aussi 2 séquences cultes de projection : la première avec un orque qui fait plouf, avec une tonne d'eau qui finit sur le canapé ! La deuxième : un jaillissement permanent culte de presque 4m d'une énorme seringue hypodermique de 1m de longueur qui se retrouve devant notre nez, et sur laquelle on appuie pour faire sortir un liquide qui finit vraiment dans l’œil ! 

Ne partez pas encore : il y aussi une superbe séquence avec un harpon qui est tiré vers le canapé, tout en slow motion.

On va être clair : on tient là une sorte de film expérimental, jusqu'au-boutiste, qui va au max de ses envies de délire sur les jaillissements ! Avec à la clé quelques jaillissements qui ponctuellement annihilent même un Sammy 3D, parfois tellement violents que beaucoup de personnes devront fermer les yeux, car too much (on louche un max) ! Un cahier des charges impossible de nos jours en salle, car les réglages 3D de ce film manquent régulièrement de finesse ! Néanmoins une jolie leçon sur la mise en scène 3D pour intégrer naturellement beaucoup de débordements et jaillissements extrêmes, même dans les séquences narratives. A noter que seules quelques séquences de requins ont vieilli (effets spéciaux très datés) : en revanche  tous les jaillissements permanents sur des éléments réels sont toujours aussi impressionnants !




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jeudi, mai 21, 2015


2 Comments:

  • At 5:35 PM, Anonymous Anonyme said…

    Salut!
    Je gère le site www.jaws-3d.com et je tenais à vous féliciter pour cet article qui rend justice au travail de Joe Alves sur ce Jaws 3D. Si vous avez halluciné sur la qualité de la 3D à partir du DVD sensio, je ne peux que vous encourager à redécouvrir le film au cinéma en Digital 3D! J'ai moi même eu la chance d'organiser une projection du nouveau DCP en compagnie du réalisateur et lui même me faisait part de son étonnement quant à la qualité de cette nouvelle copie.
    Jaws 3D se doit d'être vu en 3D. C'est obligatoire!!!

     
  • At 9:48 PM, Anonymous Anonyme said…

    Bonjour,

    Merci, je vais vous contacter car j'ai très envie de le découvrir en projection privée maintenant, et en 3D bien sûr :)

    La rédac

     

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