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Test Les Pingouins de Madagascar Blu-ray 3D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
5/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

On ne peut pas de nouveau commencer à parler des jaillissements 3D des Pingouins de Madagascar, sans évoquer ceux cultes de Madagascar 3D : en effet ce dernier proposait une palette de jaillissement intense et presque constante dans le temps, sur tous les types d'effets de jaillissements !


A ce jour, Madagascar 3 3D reste toujours la référence des effets 3D en environnements terrestres : à partir de ces éléments, si on souhaite faire un spin-off basé sur notre quatuor de pingouins, il faut assumer ce lourd héritage et ce cahier des charges techniques 3D ambitieux sous peine de finir à l’échafaud de la part des fans.

Qu'on se rassure tout de suite, le spectacle se montre dès les premières minutes de nouveau grandiose !

Le premier acte se déroule donc au Pôle Nord, et on nous offre pour commencer de longues séquences cultes de jaillissements permanents de neige et flocons au milieu de la pièce.

Mieux, par moment des rafales de vent horizontal nous ramènent les flocons jusqu'au canapé. Juste après on a un animateur TV qui souffle son air chaud dans la pièce ! L'action se met ensuite en branle, et on prend en quelques minutes une bonne dose d'effets de projections de neige sur la tête.

En parallèle il faut préciser que le film propose un excellent niveau de débordements et jaillissements permanents d'éléments, avec des décors ou des pingouins qui s'affichent souvent furtivement à 1m50 voire 2m hors du mur !

La mise en scène est tellement énorme, qu'on ne passe presque jamais 2 minutes sans avoir des projections de pingouins ou autres sorties hors de l'écran.

On a d'ailleurs une séquence sur la banquise avec un harpon qui transperce l'écran, et on remarque immédiatement un effet 3D désormais connu, mais rarement autant exploité dans un film : l'intégration ponctuelle de bandes-noires horizontales supplémentaires pour accentuer l'effet de jaillissement !

Ainsi lorsque le harpon sort du mur, le faire d'afficher par dessus cette bande-noire horizontale en bas, renforce l'impression qu'elle rentre dans la pièce en s'affranchissant physiquement du cadre mural !

Et sur les 1H30 du film, on a remarqué son utilisation à une dizaine de reprises sur les effets de projections 3D les plus extrêmes : c'est gentil de penser à nous, mais c'est presque la cerise sur le gâteau de vouloir encore intensifier des effets de projections qui sont déjà cultes et extrêmes à la base !

En parlant de projections, à Venise sous le chapiteau, on trouve une séquence énorme de fusées qui traversent la pièce, et de feux d'artifice en jaillissements qui enchaînent ensuite sur le générique !

La découverte de Dave la pieuvre et son QG donnent de nouvelles occasions de s'éclater avec les jaillissements permanents : tout d'abord avec ses tentacules qui sortent régulièrement et généreusement hors de l'écran.

Ensuite son armée de poulpes permet de les mettre souvent en scène lors des séquences d'action avec des sorties d'écran plus ou moins prononcées.

C'est peut-être certainement un des petits avantages des Pingouins de Madagascar 3D vs Madagascar 3 3D : le fait de n'avoir que des héros de petits tailles (excepté l'ours et le loup) avec des pingouins, une pieuvre et des poulpes qui peut facilement afficher au milieu de la pièce tout en évitant les windows conflict. Malin !

La suite du film nous offre aussi de nombreuses projections de liquide vers le canapé (blanc d’œuf au début et à la fin), projections d'eau lors de séquences cultes de glisse au raz de l'eau (course-poursuite en gondole puis en vaisseau spatial), projections du fluide diabolique 3D... Idem avec des bulles qui s'affichent au milieu de la pièce à un moment !

C'est bien simple, c'est le propre des top démo 3D de ne pas pouvoir tout répertorier dans les grandes lignes, car il y a une infinité d'effets de jaillissements qui se manifestent pendant ces 1H30.

On a noté aussi une superbe séquence avec une vague qui vient engloutir toute la pièce, avec effets de projections d'eau !

Par contre il y a vraiment une forte innovation dans ce spin-off 3D, innovation que nous avons constatée un nombre incalculable de fois : les travellings en jaillissements permanents !

C'est un effet 3D que l'on retrouve à de rares reprises chez les concurrents et qui est surexploité dans les Pingouins de Madagascar 3D : en effet, dans presque chaque scène de course-poursuite, on nous affiche le sol qui s'étire jusqu'au milieu de la pièce, et on vit la séquence en vue subjective en avançant tout droit vers les obstacles et décors qui sortent en jaillissement permanent, donnant l'impression de tout traverser physiquement et de tout se prendre dans la figure l'espace d'une seconde : énorme niveau immersion !

On saluera aussi le final du film, avec des effets de lumière et de laser qui se dispersent un peu partout dans la pièce !

Idem avec de longues minutes cultes qui voient s'enchainer les vols planés de pingouins et pieuvres dans toute la pièce, dans toutes les positions, et avec tous les angles possibles : traversées de la pièce en oblique à droite, à gauche, vers le canapé, puis en jaillissement arrière...

Au final le top démo de l'année 2015 est enfin arrivé, avec ce nouvel étendard Dreamworks qui fait la promotion d'un savoir-faire 3D ancestral toujours extraordinaire, avec une profusion de jaillissements d'intensité variable, toujours intégrés parfaitement à la narration. 




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mercredi, mars 04, 2015


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